Par Jean-Yves Guengant
Né le 27 mars 1922, à Brest (Finistère), mort déporté le 21 février 1945 à Nordhausen (Allemagne) ; militant trotskyste de Brest.
Fils d’Ambroise Goavec, commis d’architecte, et Marguerite Tanguy, Albert Goavec résidait à Lambézellec, rue du Moulin-à-poudre. Marié le 2 février 1943 à Jeanne-Marie Penvern, sans profession. Albert Goavec est alors « interprète ». Jeanne-Marie Penvern, employée de commerce, décèda le 15 février 1943.
Albert Goavec fit partie du groupe de militants du Parti ouvrier internationaliste, trahis par le soldat allemand Konrad Leplow. Il fut arrêté le 7 octobre 1943 à Brest. Il fit partie du convoi parti de Compiègne le 27 janvier 1944. Arrivé au camp de Buchenwald le 29 janvier, immatriculé n°44338, il fut affecté au camp de Dora (Nordhausen) le 29 octobre 1944. Entré à l’infirmerie le 18 février 1945, il décéda des suites d’une pneumonie le 20 février 1945 (l’acte officiel dressé par le ministère des anciens combattants indiquera le 21 février 1945).
Le 20 mars 1948, la mention « Mort pour la France » lui est décernée.
Voir Yves Bodénez
Par Jean-Yves Guengant
SOURCES : État-civil de Brest, Albert Goavec : N - 1 E 266 -069. M - 2 E 190 -013, D - 3 E 399-020. — Note du corpus extrême gauche du Maitron.