TAXI Charles

Par Antoine Olivesi

Né le 10 avril 1897 à Laval-Pradel (Gard), décédé le 17 août 1965 à Marseille (Bouches-du-Rhône) ; mécanicien de route au chemin de fer ; syndicaliste CGTU ; militant communiste, conseiller municipal de Miramas (Bouches-du-Rhône) : 1935-1940.

Municipalité Blanc en 1936. Charles Taxi est au 2e rang, 3e à partir de la gauche.

Fils posthume de Charles, Casimir Taxi et de Louise jardin, sans profession, appartenant à la classe 17, Charles Taxi fut mobilisé pendant la guerre, fut cité et promu maréchal des logis. Marié à Alès (Gard) le 22 avril 1922 avec Marie-Louise Velay, il devint mécanicien de route d’abord au PLM, puis à la SNCF.

Militant communiste, il fut en 1925 candidat aux élections municipales de Miramas (Bouches-du-Rhône) sur la liste du Bloc ouvrier et paysan. Il fut élu conseiller municipal aux élections de 1935 dans l’équipe du menuisier Isidore Blanc. Trésorier en 1934 du rayon communiste de Miramas, il participa à la réunification syndicale chez les cheminots (membre du bureau) puis au sein de l’Union départementale où il représenta la CGTU au congrès de fusion de janvier 1936. Il fut élu membre de la commission administrative au titre du département et réélu aux congrès suivants, y compris celui de juin 1939. Il était délégué du personnel SNCF pour la région Sud-Est.

Mobilisé en 1939 au lieu d’être affecté spécial à la SNCF, il fut déchu de son mandat par décret du 20 janvier 1940. Alors que l’activité du parti communiste clandestin se manifestait par des distributions de tracts dans la région, sous prétexte qu’il restait influent et continuait à faire de la propagande, il fit partie des militants connus de Miramas (Étienne Boissin, Jules Germa, Honoré Parraud, autre conseiller municipal) contre lesquels le préfet prit un arrêté d’internement administratif pour le camp de Saint-Sulpice-la-Pointe (Tarn), le 1er octobre 1942. Sa femme, en réclamant sa libération, assurait qu’il n’avait plus fait de politique depuis la dissolution du PC. Comme plusieurs de ses camarades, il fut libéré par un arrêté du 5 juillet 1943.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article8907, notice TAXI Charles par Antoine Olivesi, version mise en ligne le 30 juin 2008, dernière modification le 26 novembre 2021.

Par Antoine Olivesi

Municipalité Blanc en 1936. Charles Taxi est au 2e rang, 3e à partir de la gauche.

SOURCES : Arch. Dép. Bouches-du-Rhône, V M 2/276, 290 ; M 6/10809 et 11 379 (anciennes cotes), 5 W 216 (dossier internement). — Le Petit Provençal, Rouge-Midi, avril-mai 1935 et 26 juin 1939. — Le Midi syndicaliste, 15 janvier 1936 et 20 juillet 1938. — État civil — Notes Jean-Marie Guillon.

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