BERGER Jean-Daniel

Fils d’une institutrice laïque et d’un représentant en matières premières pour l’industrie textile, ancien combattant de 14-18, Jean-Daniel Berger suivit sa scolarité secondaire au Collège Ponsard de Vienne avant d’entrée en Khâgne au Lycée du Parc à Lyon (1943 et 1944). Étudiant à la Faculté des Lettres de Lyon, il obtint une licence de Philosophie puis un DES.

Issu d’une famille de gauche (son père marqué par la guerre était un ardent pacifiste), Jean Daniel Berger adhéra en 1943 au FUJP à Lyon et devint agent de liaison pour les FTP de Vienne après le 26 mai 1944. Après la Libération de Vienne et de Lyon début septembre 1944, il participa à la création de l’Avenir de Vienne, journal du Front National et écrivit des articles pour la Voix du Peuple de Lyon. Lorsque Guy Besse partit à Paris, il devint responsable des Étudiants Communistes de Lyon (1944-1945).

Après son mariage, à Colombes, en septembre 1948 avec Renée Blain, il fut nommé professeur de philosophie à Montluçon (Allier)en 1949 puis au Collège de la ville ouvrière de Montceau-les-Mines en 1950. Il fut un temps secrétaire de la cellule du collège avant de céder ce poste à Paul Cormier arrivé en octobre 1953 dans l’établissement (la cellule comptait sept adhérents en 1954), puis de devenir membre du secrétariat de la section de Montceau-les-Mines dominée par les éléments mineurs (le secrétaire en était alors le mineur Claude Prost). Membre du SNES, Jean Daniel fut également vice-président de l’Amicale HLM de Montceau durant les sept dernières années de son séjour à Montceau.

Initiateur du Comité de Défense de la République de Montceau-les-Mines en 1958, il entra au Comité départemental du Mouvement de la Paix en avril 1954 puis au comité national (auquel il appartenait toujours en 2003, avec son épouse). A la rentrée d’octobre 1960, il fut nommé dans l’Isère, d’abord au collège de Vienne puis au Lycée de Saint-Romain-en-Gal (en 1970) où il militait au PCF (membre du comité de la section de Vienne notamment) et au Mouvement de la Paix.

Jusqu’à sa retraite en 1986, il fut un militant actif du SNES puis, retraité, à la FSU et à la FGR. Il adhérait également à l’ANACR dont il était, en 2003, président du comité de Vienne.