TEYSSEYRE Joseph

Par Alain Dalançon

Né le 14 mars 1902 à Montauban (Tarn-et-Garonne), mort le 22 août 1993 à Montauban ; cheminot ; résistant, président du Comité de libération et maire de Cahors (Lot) (1944-1945) ; militant syndicaliste de la CGT, membre de la CA de l’Union départementale ; militant PCF, membre du comité fédéral PCF du Lot (1953-1968), conseiller municipal (1945-1959) et adjoint au maire de Cahors (1955-1959), conseiller général de Cahors-Sud (1967-1979).

Joseph Teysseyre était le fils de Célestin Teysseyre, charretier, et de Marie-Mélanie Veret, ménagère. Il épousa le 21 février 1926 à Vierzon-ville, Andrée Loiseau. Cheminot, il travaillait à la SNCF à Cahors à la fin des années 1930 et termina sa carrière comme commis principal.

Il entra dans la Résistance et adhéra au Parti communiste en 1942. À la libération, représentant le Front national, Joseph Teysseyre fut élu à l’unanimité président du comité de libération de Cahors, qui se transforma en municipalité dont il devint maire. Il s’établit une solide réputation et fut élu conseiller municipal aux élections de mai 1945 au titre du Front national, dans une municipalité à très forte majorité radicale-socialiste, dirigée par le docteur Jean Calvet.
En 1947, il réussit à être réélu sur la liste d’ « Union des républicains et Résistants de défense des intérêts municipaux ». En 1953, second de la liste « d’Union ouvrière et démocratique de défense des intérêts communaux dans la paix, la liberté et l’indépendance nationale » présentée par le Parti communiste français et conduite par le député communiste, Henri Thamier, le 3e étant le radical-socialiste Zacharie Lafage, il fut réélu comme ses deux autres colistiers.

À la suite de la démission du maire Calvet, Zacharie Lafage fut élu maire au bénéfice de l’âge et Teysseyre fut élu 3e adjoint, tandis que Thamier était second. Mais en 1959, la direction sortante ne réussit pas à conserver la mairie qui revint à nouveau à un radical-socialiste.

Durant toute cette période, il était membre du comité fédéral du PCF du Lot, de 1953 à 1968 au moins, du bureau de la section de Cazals en 1959 et membre du comité de la section de Cahors. Retraité, il fut élu conseiller général du canton de Cahors-sud de 1967 à 1979, où Henri Thamier lui succéda.

En 1977, Joseph Teyssère fut réélu conseiller municipal doyen d’âge dans la municipalité d’union de la gauche dirigée par député-maire radical de gauche Maurice Faure.

Il était aussi membre de la commission administrative de l’Union départementale CGT en 1966.
Il militait également au Mouvement de la Paix, à l’Amicale laïque de Cahors et à l’Association nationale des anciens combattants de la Résistance (ANACR).

Une école élémentaire porte son nom à Cahors.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article8943, notice TEYSSEYRE Joseph par Alain Dalançon, version mise en ligne le 30 juin 2008, dernière modification le 13 février 2022.

Par Alain Dalançon

SOURCES : Arch. Dép. Tarn-et-Garonne, état civil. — Arch. mun. Grand Cahors (Patricia Girardi).— Comités fédéraux du PCF. — Site, 50e anniversaire de la Libération du Lot — Notice DBMOF sans auteur.

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