IANNETTA Yolande, Nicole, Rose [épouse CAILLÈRE]

Par Éric Belouet

Né le 23 décembre 1939 à Paris (XIIIe arr.) ; secrétaire puis responsable d’administration commerciale ; permanente de la JOCF (1962-1965), syndicaliste CFDT, militante de la FCPE, membre de l’ACO.

Fille Dominique Iannetta, chauffeur chez un mandataire fruits et légumes des Halles puis ouvrier mécanicien, et d’Anne née De Luca, mère au foyer devenue ouvrière spécialisée après le décès de son mari en 1954, tous deux d’origine italienne, croyants pratiquants irréguliers, sans engagement militant, Yolande Iannetta était la deuxième de quatre enfants (deux frères et une sœur). Domiciliée à Ivry-sur-Seine (Seine, Val-de-Marne), elle fréquenta l’école primaire privée Notre-Dame de l’Espérance de cette commune, puis le lycée Claude-Monet à Paris (XIIIe arr.), et obtint le BEPC en 1955. Entrée au travail en septembre 1955, elle fut d’abord employée aux écritures chez Guerpillon à Montrouge (Seine, Hauts-de-Seine) jusqu’en 1957 et employée de bureau et secrétaire aux Parfums Christian Dior à Paris (VIIIe arr.) de 1957 à 1962.

Ayant connu la JOCF par l’intermédiaire d’une religieuse, Yolande Iannetta y adhéra en 1960. Membre puis responsable de l’équipe du Petit Ivry, elle intégra en 1961 l’équipe dirigeante de la fédération Seine Sud-Est, avec la responsabilité des apprenties (14-17 ans). Devenue permanente en juin 1962, elle fut affectée au secteur de la région parisienne, alors dirigé par Micheline Cornuau*. Sur le plan géographique, elle avait la responsabilité des fédérations de Seine Sud-Est, Paris Sud, La Boucle, Seine Nord et Seine-et-Marne, tandis que sur le plan national, elle fut d’abord rattachée à la branche « apprenties » puis, à partir de 1963, à la branche « 17-21 ans ». Après le départ de Micheline Cornuau en 1963, elle se vit confier la direction de la région parisienne. En 1964, elle prit part au Rallye européen organisé à Strasbourg du 29 au 31 juillet par la JOC européenne en présence de 2 000 délégués. Elle quitta la JOCF à la fin de son mandat en juillet 1965 et fut remplacée comme permanente par Ghislaine Lamourette* et comme responsable de la région parisienne par Michèle Lelièvre*. Yolande Iannetta se maria le 1er juillet 1965 avec Claude Caillère*, lui-même ancien permanent de la JOC, et trois enfants naquirent de cette union (deux filles et un garçon en 1966, 1970 et 1983). Le couple s’installa à Montreuil (Seine, Seine-Saint-Denis) et adhéra à l’ACO en 1966.

Yolande Caillère retourna travailler aux Parfums Christian Dior de 1965 à 1967, cette fois à Rueil-Malmaison (Hauts-de-Seine), puis fut successivement secrétaire à la Société française de distribution à Paris VIIIe arr. (1967-1970), adjointe de direction commerciale à la SOFRAC à Paris VIIIe arr. (1970-1974) et, après l’absorption de cette entreprise par Beecham, responsable d’administration commerciale (1974-1988). De 1988 à 1990, elle fut responsable d’administration commerciale France chez Knoll, à Saint-Ouen-l’Aumône (Val-d’Oise), et, de 1990 à 1998, responsable d’administration commerciale France et Export chez GEB à Bobigny (Seine-Saint-Denis). En 1998, son poste fut supprimé à la suite d’une réorganisation et elle ne reprit pas d’activité professionnelle.

Membre de la CFDT, Yolande Caillère milita principalement au cours de la période 1976-1988, assumant diverses responsabilités : déléguée syndicale, déléguée du personnel cadre au comité d’entreprise, représentante au conseil d’administration de Beecham-Cazé (groupe Beecham).

Yolande Caillère s’investit à la FCPE durant la scolarité primaire et secondaire de ses enfants, de 1970 à 2001, et s’engagea également sur le plan associatif. Elle créa ainsi en 1988 à Montreuil l’association « Ensemble notre quartier », association d’habitants développant son action sur le thème du « vivre ensemble ». Elle fut également à l’origine de la création de l’association montreuilloise « Lieu écoute accueil », comprenant une antenne parents axée sur le soutien à la parentalité et une antenne jeunes axée sur la prévention des conduites à risques.

Au sein de l’ACO, dont elle était toujours membre en 2010, elle assuma plusieurs responsabilités à divers échelons : équipe, comité de secteur, formation au plan du secteur et de la région.

Ayant repris des études, Yolande Caillère obtint en 2000 le Diplôme de langue et civilisation italiennes (DLCI) de l’Université Paris 3.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article89529, notice IANNETTA Yolande, Nicole, Rose [épouse CAILLÈRE] par Éric Belouet, version mise en ligne le 4 octobre 2010, dernière modification le 4 octobre 2010.

Par Éric Belouet

SOURCES : Arch. JOCF, 45J-4C1 (dossier de permanente) ; comptes rendus des conseils nationaux de la JOCF. — Témoignage écrit de Yolande Caillère. — État civil.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
fiches auteur-e-s
Version imprimable