Par Justinien Raymond
Cultivateur à Lempdes (Clermont-Ferrand, Haute-Loire), fils d’un proscrit du 2 décembre 1851, Andrieux fut un des premiers adeptes du socialisme dans son département hors du milieu ouvrier de Sainte-Florine. Vers 1900, il fonda dans son bourg un groupe socialiste dont il fut le secrétaire et qui adhéra à la Fédération d’Auvergne. Secrétaire fédéral à partir de 1908 et jusqu’à la guerre qu’il fit comme officier, Andrieux fut battu au conseil général dans le canton d’Auzon par la coalition de tous les partis alors qu’il était en tête au premier tour de scrutin (1919).
Andrieux représenta la Haute-Loire aux congrès nationaux de la SFIO, seul à Limoges (1906), à Toulouse (1908), à Nîmes (1910) et à Amiens (1914) ; il était accompagné de Langlais à Saint-Étienne en 1909 (ce Langlais sera en outre délégué à Paris en 1910) et de Mathieu à Lyon (1912).
En 1919, Andrieux fut candidat socialiste au conseil général dans le canton d’Auzon. Arrivé en tête au premier tour, il fut battu au second.
Par Justinien Raymond
SOURCES : Arch. Fédération SFIO Haute-Loire, 1905, 1914. — Comptes rendus des congrès socialistes. — Hubert-Rouger, Les Fédérations socialistes II, op. cit., pp. 330-331.