CAILLAUX Raphaël

Par Claude Pennetier

Né le 24 mai 1884 à Foëcy (Cher) ; syndicaliste des Établissements militaires de Bourges (Cher).

Fils d’un journalier, Raphaël Caillaux quitta le Cher pour aller travailler comme briquetier-maçon dans la région parisienne. Pendant la Première Guerre mondiale, il fut détaché aux Établissements militaires de Bourges (École centrale de Pyrotechnie). Il milita dans le syndicat des métallurgistes de Bourges de tendance minoritaire, et devint, au début de 1918 secrétaire du Comité intersyndical des deux syndicats minoritaires : métallurgie et bâtiment. Caillaux participait aux réunions du groupe des amis de « Ce qu’il faut dire », organisation hostile à l’Union sacrée. Après les grèves de mai 1918, il fut mis à la disposition de l’autorité militaire et dirigé sur la 6e section de l’OA à Châlons-sur-Marne. Revenu en permission en novembre 1918, il se déclara atterré par l’état en délabrement de son syndicat après l’échec des grèves pacifistes de mai.

Sa compagne Brulaire Marie, Hélène, Blanche, née le 15 novembre 1887 à Brinon-sur-Sauldre (Cher) entra aux Établissements militaires de Bourges (École centrale de pyrotechnie), le 21 décembre 1914. Elle servit d’intermédiaire pour la correspondance entre Péricat, Marie Mayoux et Caillaux, en 1918. Ils se marièrent à Bourges en mars 1915.

Le nom de Caillaux disparaît de la presse syndicale après la guerre. Nous trouvons cependant un Caillault Joseph « ancien secrétaire du syndicat confédéré de l’École centrale de pyrotechnie » parmi les ouvriers des EM sanctionnés pour participation à la grève du 30 novembre 1938. Ce syndicaliste, entré à l’ECP en juin 1915, avait une « influence certaine sur ses camarades par son exemple et ses fonctions antérieures ».

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article89766, notice CAILLAUX Raphaël par Claude Pennetier, version mise en ligne le 18 octobre 2010, dernière modification le 3 novembre 2010.

Par Claude Pennetier

SOURCES : Arch. Nat. F7/13358, F7/13600. — Arch. Dép. Cher, 25 M 47, 25 M 48, 33 M 114. — La Défense. — A. Gosnat, Mémoire de Maîtrise, op. cit. — Claude Pennetier, thèse, op. cit..— Etat civil.

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