Né le 20 mai 1933 à Régenville-sur-Mer (Manche), mort le 20 mai 2002 à Vanves (Hauts-de-Seine) ; militant de la fédération de la métallurgie de la CFTC-CFDT.
Petit-fils de paysans, fils d’un marin syndicaliste et de sensibilité communiste et d’une mère catholique, Pierre Louis, très travailleur, fréquenta l’école nationale professionnelle de Vierzon (1947-1951) puis les Arts-et-Métiers où il fréquenta le "club catho". Il appartint à la JEC technique. Après son service militaire, il devint ingénieur chez Citroën et militant à la CFTC puis à la CFDT dans un entreprise qui ne respectait pas les droits syndicaux. Donc, discret et prudent, il ne signait jamais de son vrai nom jusqu’en 1967.
Il fut l’auteur d’un brochure : Face au trust Citroën en décembre 1965 (55 p. , multigraphié). À partir de mai 1968, la direction fit pression sur les cadres pour qu’ils adhérent au syndicat patronnal, la CFT. Elle ne tarda pas à constater l’influence de la CFDT dans l’encadrement. "Bête noire" de la direction, placé dans des postes qui le coupait des salariès, il fut licencié en 1969. La CFDT l’embaucha à l’imprimerie Montholon où il ne trouva pas vraiment sa place. Il devint professeur dans un lycée technique à Clichy.
Il était marié et père de trois enfants.
SOURCES : Renseignements communiqués par son beau-frère, Pierre Trudeau. — Brochure ressemblant des témoignages familiaux et amicaux.