ISÉRABLE

Par Maurice Moissonnier

Dès 1922, au moment de la scission syndicale qui devint effective à Lyon en mars, Isérable, emballeur, militant syndical du personnel civil des Établissements militaires, opta pour la CGTU. Il représenta son syndicat au congrès de l’union des syndicats unitaires du Rhône tenu le 5 août 1923 au cercle syndicaliste de Villeurbanne, rue du 4 août et, à cette époque, s’aligna sur la majorité départementale hostile à la majorité confédérale et orientée vers les thèses syndicalistes révolutionnaires. Par la suite, il donna son adhésion au Parti communiste et resta à la CGTU après la scission de 1925 qui vit à Lyon la création de syndicats autonomes. Au moment de la réunification, il fut délégué au congrès de Toulouse (2-5 mars 1936) et vota contre les propositions de statuts et de liaisons internationales de la majorité et contre l’incompatibilité des mandats syndicaux et politiques.

En mai 1935, il fut candidat aux élections municipales sur la liste du Bloc ouvrier et paysan dans le IIIe arrondissement de Lyon, liste qui obtint 2 504 voix au premier tour et se désista au second tour en faveur d’une liste radicale.

Il fut une nouvelle fois délégué au XXXIe congrès de la CGT à Nantes les 14-17 novembre 1938.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article89976, notice ISÉRABLE par Maurice Moissonnier, version mise en ligne le 2 novembre 2010, dernière modification le 2 novembre 2010.

Par Maurice Moissonnier

SOURCES : Archives de l’UD-CGT du Rhône. — La Voix du Peuple, mai 1935.

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