BARRET Léonce

Fils d’une journalière et d’un charretier, qui fut déporté après la résistance au Coup d’État de 1851, Léonce Barret, boulanger, se maria au Muy en avril 1899 avec une couturière, fille d’un négociant. Il devint conseiller municipal, le 5 mai 1912 sur une liste à majorité de socialistes SFIO avec 313 voix sur 909 inscrits. Premier adjoint, il faisait partie de la commission des Finances. Devenu cafetier, réélu en décembre 1919 avec 461 voix sur 819 inscrits, premier adjoint, socialiste SFIO, il présidait la commission des Travaux publics.
Barret, à nouveau boulanger, fut réélu, le 3 mai 1925, sur la liste « du Cartel des Gauches » avec 532 voix sur 778 inscrits. Premier adjoint, il présidait toujours la commission des Travaux publics. Délégué sénatorial en 1927, il fut réélu le 5 mai 1929, sur la liste « d’union socialiste » avec 465 voix sur 811 inscrits. Premier adjoint, il présidait la commission des Forêts (police, état civil, entretien des rues, balayage, pompes funèbres). Il retrouva ces responsabilités le 5 mai 1935, avec 465 voix sur 854 inscrits. Délégué sénatorial le 15 septembre 1935, il fut révoqué en décembre 1940.
Léonce Barret redevint conseiller municipal à la Libération, le 20 novembre 1944 (Commissions de Police, de l’hygiène, des œuvres sociales et des résolutions). Il était aussi membre de la commission administrative du Bureau de bienfaisance. Dans une lettre au Préfet en décembre 1944, il indiquait qu’il présidait la Mutuelle agricole locale et la société de secours mutuels “L’Union familiale“.