THIVEL Jean

Né le 3 janvier 1828 à Saint-Symphorien-de-Lay (Loire), mort interné à la Citadelle de Saint-Martin-de-Ré le 28 août 1873 ; employé à la compagnie du chemin de fer du Nord ; ancien militaire ; communard, mort en détention.

Demeurant à Paris, marié, père de trois enfants ; journalier. Ancien militaire, il avait obtenu les médailles de la Baltique et d’Italie ; il avait été libéré avec un certificat de bonne conduite.
Pendant le 1er Siège, il était simple garde à la 6e compagnie de marche du 78e bataillon de la Garde nationale ; il continua son service sous la Commune de Paris. Il n’avait pas interrompu entièrement son travail à la compagnie du chemin de fer du Nord où il était employé ; il aurait cessé tout service le 20 mai 1871.
Il fut condamné, le 25 avril 1872, par le 8e conseil de guerre, à la déportation dans une enceinte fortifiée ; sur le dossier est inscrit : « Décédé, classer, 20 mai 1879 ».
La déclaration de décès date du 28 août 1873 : "Le sieur Thivel (Jean) profession de journalier est décédé dans cette commune [Saint-Martin-de-Ré] le jourd’hui sur les huit heures du matin à la Citadelle où il était interné en qualité de détenu politique... âgé de 45 ans né à Saint-Symphorien (Loire)".

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article8999, notice THIVEL Jean, version mise en ligne le 30 juin 2008, dernière modification le 8 septembre 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/775. — Registre des décès Saint-Martin-de-Ré communiqué par Jean-Louis Brin.

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