ABRAHAM Jules

Fils de Jules, manouvrier et de Marie, née Vandercammen, manouvrière, Jules Abraham obtint à l’issue de sa scolarité le CEP. Il fit son service militaire dans l’infanterie, fut nommé sergent. Mécanicien puis plombier en usine, il adhéra en 1930 au Parti communiste et devint secrétaire de cellule à Paris, XVIIIe arr. où il habitait.

En 1935, il fit l’objet d’un rapport des Renseignements généraux dans lequel il était signalé comme syndicaliste révolutionnaire, membre de la CGTU du bâtiment, membre du rayon du XVIIIe arr. En 1936 il était membre du bureau de la section du Parti communiste et délégué syndical CGT.

En septembre 1936, marié et père d’un enfant, Jules Abraham s’engagea dans les Brigades internationales en l’Espagne républicaine. Sergent, grade qu’il avait déjà lors de son service militaire, il fut blessé par éclats de grenade au pied, à la cuisse et à la tête. Il revint en France en octobre 1938.

Il fut mobilisé en décembre 1939 au dépôt de matériel de guerre de La Fère (Aisne), il participa au montage et à la réparation de mitrailleuses. Son régiment se replia en Bretagne, il fut fait prisonnier par les allemands, libéré en novembre 1940. Il revint à Paris, habita 92 bis Rue du Ruisseau, XVIIIe arr., travailla comme manœuvre dans une entreprise de l’Avenue de Saint-Ouen, puis à la Plaine Saint-Denis.

Devenu tuberculeux, il fut soigné en 1952-1953 au sanatorium de Champcueil (Seine-et-Oise).

Il mourut le 27 avril 1957 à Paris XVIIIe arr.