THOMAS Auguste, Louis

Né le 7 septembre - ou le 7 août - 1842 à Troyes (Aube) ; cheminot ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Demeurant à Paris, 70, rue du Château-des-Rentiers (XIIIe arr.) ; célibataire ; serrurier. Il avait été exempté du service militaire pour vice de conformation.
Pendant le 1er Siège, il fit partie de la 4e compagnie de marche du 133e bataillon de la Garde nationale. Après l’armistice, et depuis le 17 février 1871, il avait travaillé dans les ateliers de la compagnie d’Orléans. Vers le 15 ou le 20 mai, il fut contraint de rejoindre son ancien bataillon et travailla à la construction de barricades ; il reprit son travail le 26 mai à la compagnie d’Orléans « où il n’est pas mal noté comme ouvrier ».
Il avait une conduite et une moralité « exécrables » avant l’insurrection, dit le commissaire de police de son quartier. Condamné, le 6 mars 1872, par le 17e conseil de guerre, à la déportation simple, il arriva à Nouméa le 28 septembre 1873. Il obtint la remise entière de sa peine le 6 mars 1876 avec dispense de la surveillance ; il rentra par la Néréide.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article9009, notice THOMAS Auguste, Louis, version mise en ligne le 30 juin 2008, dernière modification le 10 septembre 2020.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/751 et H colonies 103. — Note de Louis Bretonnière.

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