ACHER Henri, Eugène, Clément

Henri Acher suivit l’École manufacturière d’Elbeuf (Seine-Inférieure) après avoir obtenu son certificat d’études. Chauffeur mécanicien, demeurant 2 Rue Dorchain à Saint-Aubin-les-Elbeuf, il adhéra en 1936 au Parti communiste et devint en 1937 secrétaire de la section locale. Affilié au syndicat de la Chimie (CGT), il était délégué d’usine et membre du conseil syndical d’Elbeuf.

Le 10 octobre 1937, il fut candidat aux élections cantonales, dans le canton d’Elbeuf, et obtint 1788 voix et 22,7% des exprimés, se classant en 2e position devant le socialiste SFIO Mignard (17%), mais derrière René Lebret, le maire d’Elbeuf (36,5%). Au 2e tour, il obtint 3610 voix et 45% des suffrages exprimés, et fut battu par René Lebret.

Marié et père d’un enfant, Henri Acher entra dans les Brigades internationales de l’armée républicaine espagnole le 19 mars 1938 et fut affecté au bataillon « André-Marty ».

De retour en France après la dissolution des brigades internationales, il fut mobilisé en 1939. Prisonnier de guerre, il fut interné au Stalag XIII A, à Sulzbarch-Rosenberg entre Nuremberg et Ratisbonne en Bavière (Allemagne).

De retour en France après la libération du camp, il était, en 1945, membre du bureau et du comité fédéral de Seine-Maritime du parti communiste, ainsi que du bureau régional. En octobre 1945 il fut candidat aux élections cantonales dans le canton de Cany-Barville (Seine-Inférieure, Seine-Maritime). Il obtint 150 voix et 4,3% des exprimés.