THOMÉ Jean

Fils de Marcel, ouvrier, et de Marie-Rose Thomé, Jean Thomé vint au monde à La Rochette et grandit dans une fratrie de quatre enfants. Le père était adhérent du Parti communiste et, en 1950, Jean Thomé présentait son frère Daniel ainsi que ses sœurs Solange et Angèle comme sympathisants.

Après obtention de son certificat d’études, Jean Thomé devint menuisier et exerça, entre autres, à l’usine Davagnier « Le Bois ouvré ». En 1947, il donna son adhésion au Parti communiste et milita dès lors au sein de son organisation de masse pour la jeunesse, l’Union des jeunesses républicaines françaises (UJRF). Il se syndiqua la même année à la CGT. L’année suivante, il prit la responsabilité du Centre de diffusion du livre et de la presse (CDLP) et adhéra à l’organisation France-URSS. Résident à Veynes (Hautes-Alpes), adhérent de la cellule locale Maurice-Thorez, il fut nommé secrétaire à la propagande en 1949. Il milita alors également au Secours populaire et, après sa participation à la journée d’action du 2 octobre 1949, fut arrêté par les forces de l’ordre puis remis en liberté.

En 1950, secrétaire fédéral de l’UJRF, membre du bureau de sa section et responsable, au sein de sa cellule d’entreprise, du placement des cartes, il fut proposé au comité fédéral du PCF pour les Hautes-Alpes. Les appréciations de ses évaluateurs furent positives mais sa prise de responsabilités semble avoir été retardée en raison de ses réticences présumées à suivre une école de formation du parti.

Il suivit néanmoins les ensignements d’une école interfédérale en 1954, alors qu’il était entré au secrétariat fédéral des Hautes-Alpes. Toutefois, cette responsabilité lui fut retirée en octobre 1955 et, l’année suivante, il fut élu au bureau fédéral, où il siégea jusqu’en 1962.

Muté dans la Drôme, à Portes-les-Valence, Jean Thomé fut secrétaire de section en 1964-1965, et membre du comité de section en 1968. Élu au bureau de la fédération communiste de la Drôme en 1965, il siégea ensuite au comité fédéral de 1968 à 1970, année où il cessa d’exercer des responsabilités fédérales.

En 1968, Jean Thomé fut élu conseiller municipal de Veynes.