ALLARD Henri

Par Robert Balland et Jean-Luc Pinol

Lors des grèves de 1921, Henri Allard était secrétaire de l’UL du Raincy (Seine-et-Oise) et de l’UD de Seine-et-Oise.

Après la scission syndicale, Henri Allard appartint au comité national qui organisa la Fédération unitaire des Métaux avant la tenue du Ier congrès, à Saint-Étienne (Loire), en juin 1922. Ce comité comprenait, outre Allard, Théophile Argence, Caron, Lucien Chevalier, Jean Destarac, Arthur Dhiver, Célestin Ferré, Jules Massot, Monier, Nicolas, Parmentier, Élisée Poussel, Henri Raitzon et Henri Van Den Neste.

Lors du congrès de Saint-Étienne, juin 1922, Henri Allard représenta le syndicat des métaux de Versailles (Seine-et-Oise). Partisan du maintien du siège fédéral à Paris, il vota pour Lucien Chevalier et Célestin Ferré lors de l’élection du secrétariat fédéral. Il fut secrétaire de l’Union départementale unitaire de Seine-et-Oise de novembre 1922 à 1923. Cette même année 1923, Henri Allard fut désigné avec Ernest Villatte pour inviter les ouvriers à tenir jusqu’au bout, au cours des mouvements de grève qui eurent lieu en mars-avril à l’usine Lorraine-Dietrich à Argenteuil (Seine-et-Oise).

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article90459, notice ALLARD Henri par Robert Balland et Jean-Luc Pinol, version mise en ligne le 2 novembre 2010, dernière modification le 22 avril 2021.

Par Robert Balland et Jean-Luc Pinol

SOURCES : Arch. Dép. Seine-et-Oise, 16 M 47. — Compte rendu du 1er congrès de la Fédération unitaire des Métaux, Saint-Étienne, juin 1922.

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