Par Jean Maitron, Claude Pennetier
Née le 24 janvier 1889 à Marcolès (Cantal) ; institutrice ; militante féministe de la Fédération unitaire de l’enseignement.
Fille d’un couple d’instituteurs, Marguerite Lydove fut élève de l’École normale de 1907 à 1910, et exerça son métier d’institutrice jusqu’en 1941. Son mari, qu’elle épousa en 1919, était également instituteur. Tous deux militaient au syndicat de ce département. Lorsque celui-ci fut reconstitué en 1927, elle occupa au bureau du conseil syndical (1927-1928), le poste de trésorière et administrait le bulletin syndical. Marguerite Allayrangues faisait partie du Groupe féministe.
En 1932, son mari, en poste à Mandailles, siégeait au bureau du syndicat unitaire des instituteurs du Cantal et était un des animateurs communistes de la région d’Aurillac — voir Jacques Bégon.
Par Jean Maitron, Claude Pennetier
SOURCES : Arch. Nat. F7/13130. — Syndicat des membres de l’enseignement laïque du Cantal, journal trimestriel. — Fichier de retraite du ministère de l’Éducation nationale. — Anne-Marie Sohn, Féminisme et syndicalisme. Les institutrices de la Fédération unitaire de l’enseignement de 1919 à 1935, Thèse de 3e cycle, Nanterre, s.d.