Par Jacques Girault
Né le le 9 octobre 1884 à Hyères (Var), mort le 15 mars1967 à La Farlède (Var) ; jardinier ; républicain-socialiste ; conseiller municipal d’Hyères ) adjoint au maire de La Farlède.
Fils de jardinier, Élie Amic, jardinier lui aussi aux Rougières, se maria en août 1907 à La Crau (Var). Il fut mutilé à la guerre.
Candidat sur la liste « de Concorde républicaine et d’intérêt local » aux élections municipales d’Hyères, le 5 mai 1929, Élie Amic obtint 1 349 voix sur 4 035 inscrits, et fut élu, le dimanche suivant avec 1 423 voix. A nouveau candidat en 1935, sur une liste semblable, il obtint 850 voix sur 4 652 inscrits et fut élu avec 1 318 voix au deuxième tour. Il devait être alors parmi les membres du Parti socialiste de France. Cette élection fut annulée par le Conseil d’État. A nouveau candidat sur la liste de « protestation et de défense républicaine », le 19 janvier 1936, il obtint 1 226 voix et fut élu, le dimanche suivant, avec 1 802 voix. Ces élus étaient minoritaires. Le conseil municipal fut dissous en juillet 1937. Élie Amic ne se représenta pas.
Élie Amic habitait La Farlède depuis 1937 où, propriétaire, il cultivait une exploitation agricole. Toujours engagé dans les milieux socialistes, il fut élu, avec 172 voix sur 349 inscrits, conseiller municipal, le 10 avril 1938, sur la liste « du Front populaire » et devint deuxième adjoint. Enquêtant, le commissaire spécial, dans son rapport, le 3 février 1941, indiquait qu’il était « presque illettré et incapable en administration municipale ». Il ajoutait qu’il envisageait d’adhérer à la Légion. L’assemblée municipale fut dissoute le 29 novembre 1941. Dans l’automne 1944, il fit partie du Comité local de Libération. Comme « républicain de gauche » et sympathisant socialiste, le 21 août 1944, il fut rétabli comme conseiller municipal ;
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Par Jacques Girault
SOURCES : Arch. Dép. Var, 2 M 7 32 2, 35 2 ; 18 M 91 ; 3 Z 2 41. — Presse locale