TOILLON Marcel

Militant communiste de Belfort (Territoire de Belfort) ; gérant de La Tribune de l’Est ; secrétaire du syndicat unitaire des cheminots.

Gérant de La Tribune de l’Est, secrétaire et trésorier de l’Union locale unitaire de Belfort début 1927 (il remplaçait Ribeyre*), Marcel Toillon démissionna un an plus tard et fut alors lui-même remplacé par Philippe Schmidt. Il démissionna également du poste de secrétaire du syndicat unitaire des cheminots « impressionné, qu’il était, par la répression ». Il appartint un temps au Secours rouge international du Territoire de Belfort. Pendant la campagne électorale de 1932, il présida le comité électoral du BOP à Belfort.

La même année, il suivit Henri Joseph Jacob et Paul Rassinier lorsqu’ils quittèrent le Parti communiste et fondèrent, en novembre 1932, la Fédération communiste indépendante de l’Est à l’issue d’une conférence régionale tenue à Belfort. Marcel Toillon présida une des séances (voir Paul Rassinier*) et fut élu membre de la commission exécutive du nouveau parti. Il collabora au Travailleur.

Un militant nommé Marcel Toillon était, en décembre 1922, membre de la commission administrative de la Fédération socialiste SFIO de la Haute-Saône et secrétaire de sa section de Ronchamp. Depuis novembre de l’année suivante, il était le gérant de l’hebdomadaire socialiste Le Travailleur de l’Est. Il s’agit très probablement de la même personne.,

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article9068, notice TOILLON Marcel, version mise en ligne le 13 janvier 2018, dernière modification le 13 janvier 2018.

SOURCES : Arch. Nat., F7/13108 et 13261. — Le Travailleur, 18 juin 1932. — Le Travailleur de l’Est, organe des fédérations socialistes SFIO de la Haute-Saône, du Territoire-de-Belfort et du Doubs, 8 décembre 1922, 12 janvier, 30 novembre 1923 (Arch. Dép. Doubs, 133 PR 1). — Notes de Louis Botella.

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