TOULOUSE Georges [TOULOUSE Pierre, Georges]

Né le 24 juillet 1869 à Bordeaux (Gironde), mort le 1er avril 1926 ; cheminot ; syndicaliste CGT ; militant socialiste.

Employé de la compagnie des chemins de fer du Midi, Georges Toulouse commença à jouer un rôle important dans le mouvement syndical à partir de 1909, à l’occasion de la démission d’Eugène Guérard. Nommé administrateur du Syndicat national des travailleurs des chemins de fer, il fut dès lors considéré comme un des fidèles seconds du secrétaire général, Marcel Bidegaray. Il fut révoqué en octobre 1910 et réintégré en octobre 1919.
Lors de la fusion des organisations de cheminots, il fut désigné, le 29 janvier 1917, comme représentant de la nouvelle Fédération nationale des travailleurs des chemins de fer. En 1919, il était délégué fédéral suppléant, Marcel Bidegaray étant le délégué titulaire.
En avril 1920, Georges Toulouse devint trésorier général dans le bureau Monmousseau, issu du congrès de Japy. En septembre 1920, il fut élu secrétaire adjoint de la Fédération nationale des travailleurs des chemins de fer : il conservait donc une fonction dans un bureau majoritaire après avoir été trésorier du bureau minoritaire dirigé par Lévêque et élu après le congrès d’avril 1920. Le bureau Montagne se réunissait à son domicile, rue Villiers de l’Isle-Adam à Paris.
En 1922-1925, Georges Toulouse fut secrétaire adjoint de la Fédération nationale des travailleurs des Chemins de fer (CGT). Pendant plus de 25 ans, il fut également un militant du socialisme bordelais.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article9083, notice TOULOUSE Georges [TOULOUSE Pierre, Georges], version mise en ligne le 30 juin 2008, dernière modification le 15 février 2012.

SOURCES : Arch. Nat. F7/113662 et 13667, 13669. — Arch. PPo. Ba/1417. — C.r. congrès de 1920. — A. Kriegel, Aux origines du communisme français, 1914-1920, 2 tomes, Paris, Mouton, 1964. — La CGT et le mouvement syndical en France, Paris, CGT, 1925. [icon.]. — La Révolution prolétarienne, mai 1926. — Georges Ribeill, Les cheminots en guerre (1914-1920), les métalorphises d’une corporation, CERTES-ENPC, 1988. — Jean-Louis Robert, Ouvriers et mouvements ouvriers parisiens pendant la Grande Guerre et l’immédiat après-guerre. Histoire et anthropologie, Thèse, Paris I, 1989. — Notes de M. Sauvé.

ICONOGRAPHIE : La CGT et le mouvement syndical en France, Paris, CGT, 1925.

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