ANZALRIC Joseph

Par Jean Maitron, Claude Pennetier et Justinien Raymond

Né en Haute-Loire dans une famille ouvrière de sept enfants, jeune employé à Saint-Étienne (Loire), Joseph Anzalric adhéra au syndicat CGT de sa profession en 1905. Condamné pour fait de grève en 1909, il ne trouva plus de travail et dut gagner Paris où il devint ouvrier coiffeur et continua son action syndicale. En 1908, il avait adhéré au Parti socialiste SFIO. Après le congrès de Tours (décembre 1920), il rejoignit le Parti communiste. Toujours ouvrier coiffeur en 1924, il figura au second rang de la liste Bloc ouvrier paysan, derrière André Berthon (classement alphabétique sauf pour les sortants) aux élections législatives du 11 mai 1924 dans le troisième secteur de la Seine (arrondissements de la rive gauche et XVIe arr.). Sur 229 785 inscrits, il recueillit 43 309 voix et ne fut pas élu. Candidat communiste aux élections municipales de mai 1925 dans le VIIe arr. (quartier du Gros-Caillou), il obtint 849 voix sur 9 731 inscrits.

Membre suppléant de la commission exécutive de l’Union des syndicats de la Seine en décembre 1920 sur la liste minoritaire (voir Tommasi), puis membre titulaire en novembre 1921 (voir Dudilieux), il était trésorier de la Fédération unitaire des ouvriers coiffeurs en 1923-1924. Le douzième congrès fédéral, tenu du 25 au 27 août 1924, l’élut secrétaire administratif — voir Marcel Cordier.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article90929, notice ANZALRIC Joseph par Jean Maitron, Claude Pennetier et Justinien Raymond, version mise en ligne le 2 novembre 2010, dernière modification le 2 novembre 2010.

Par Jean Maitron, Claude Pennetier et Justinien Raymond

SOURCES : Arch. Nat. F7/13264, F7/13618. — L’Humanité, 22 et 26 avril, 12 mai 1924. — Compte rendu du XIIe congrès de la Fédération unitaire des ouvriers coiffeurs.

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