Déléguée de la CGT aux Forges et Chantiers de la Méditerranée à Marseille, Madame Argento se mit en grève le 19 février 1918, pour manifester sa solidarité avec des ouvrières en grève dans d’autres usines marseillaises où l’on fabriquait des obus. Elle hébergeait en même temps des délégués des métallurgistes de la Loire dans la perspective d’élargir le mouvement d’arrêt de travail.
SOURCES : Arch. Dép. Bouches-du-Rhône, XIV M 25/50, rapport du commissaire central du 20 février 1918. — J. Bonnabel, Le Mouvement ouvrier à Marseille... op. cit., p. 83.