ASPORD Henri

Né le 21 juillet 1894 à Bagnolet (Seine) [n.c.e.c.] Henri Aspord poursuivit ses études au delà de l’école élémentaire. Engagé dans la Marine en 1912, il suivit des cours d’électricité et fut breveté. Il y servit comme fusilier-marin pendant la Première Guerre mondiale. La totalité de son engagement dura donc six ans et demi. Il habitait 30 Av. de Paris à l’Isle-Adam (Seine-et-Oise, Val-d’Oise) à son retour. Militant du Parti socialiste SFIO depuis début 1919, il opta pour le Parti communiste au congrès de Tours et y devint secrétaire de cellule, puis de section. Il entra dans Comité de la Région Paris-Nord en 1936.

Artisan électricien, puis blanchisseur à son compte, il faisait partie du bureau de l’organisation Défense du commerce et de l’artisanat (DCA) présidée par Lacour. Il militait aussi à la Ligue des Droits de l’homme.

Divorcé, Henri Aspord fut volontaire en Espagne républicaine à partir du 24 mars 1938. Sergent dans les Brigades internationales, il fut successivement responsable des munitions du groupe d’Artillerie Rosa Luxemburg, chef de section dans une batterie non identifiée, commissaire politique par intérim du groupe Anna Pauker de la 35e Division et à nouveau responsable des munitions, dans la batterie "Tudor Vladimirescu". Il fut rapatrié le 13 novembre 1938 pour cause de maladie, et soigné dans un sanatorium.

Henri Aspord mourut vers le 23 avril 1949 à l’hôpital d’Eaubonne (Seine-et-Oise). Son nom figurait sur la liste des deux mille combattants morts en Espagne, publié dans l’ouvrage Épopée d’Espagne.