AUBERT Léonce [AUBERT Antonin, Léonce, Jean-Baptiste, Marie, Joseph]

Fils d’un instituteur, Léonce Aubert, professeur au collège de Draguignan était socialiste SFIO. Il fut initié à la franc-maçonnerie dans la loge "L’Égalité" (Grand-Orient), le 6 mai 1905. L’accueillant le directeur de l’École normale d’instituteurs Phillibert indiquait : "avant de venir à nous, vous étiez déjà maçon puisque vous aviez la même conception que nous de l’idéal vers lequel l’humanité oriente sa marche. Vous étiez de ceux qui comme nous, travaillez à l’émancipation morale, intellectuelle, économique et politique de la société. La maçonnerie n’a point d’autre but." Il y fut régulièrement membre de la commission des vœux avec Gustave Fourment, commission qui émettait souvent des réflexions politiques. Il passa compagnon le 25 janvier 1914 et maître le 19 juillet 1914.
Léonce Aubert fut candidat aux élections municipales sur la liste "d’Union socialiste", le 5 mai 1912. Après avoir obtenu 421 voix sur 1 290 inscrits, il fut élu le dimanche suivant avec 917 voix. Il faisait partie de la commission de l’Instruction publique et des beaux-arts et de la commission scolaire.
L’année suivante, Aubert devint secrétaire de la section socialiste SFIO. A nouveau candidat le 30 novembre 1919, il fut un des sept élus de gauche, avec 764 voix sur 2 512 inscrits. Réélu le 3 mai 1925 sur la liste "du Cartel des gauches" qui l’emportait, avec 1 232 voix sur 2 372 inscrits, il devint troisième adjoint, le 25 mai.
Au congrès de la Ligue des Droits de l’Homme à Toulon, le 14 février, président de la section de Draguignan, Léonce Aubert devint vice-président de la fédération varoise et fut confirmé dans cette responsabilité au congrès du 25 février 1923.