AUDIBERT Casimir [AUDIBERT Paul, Casimir]

Fils d’un cultivateur, Casimir. Audibert, journalier, employé chez un marchand de charbons de Brignoles, fut élu membre du conseil municipal le 5 mai 1912, avec 513 voix sur 860 votants sur une liste de coalition conduite par le socialiste SFIO Alix Barbarroux et devint membre de la commission de l’hygiène et de la voierie. Mobilisé pendant la guerre, Audibert fit partie, en octobre 1919, du conseil d’administration de l’Union des poilus démobilisés de Brignoles. À la différence de Charles Gaou, il ne fut pas candidat aux élections municipales en novembre 1919.
C. Audibert participa en 1922 et en 1923 aux congrès fédéraux du Parti communiste à Brignoles. Le 3 mai 1925, il fut, aux côtés de Gaou, l’un des cinq communistes candidats au conseil municipal. Il obtint 42 voix sur 1 138 inscrits. Il n’était pas sur la liste communiste pour les élections municipales complémentaires de septembre 1925 et régulières de 1929. Il avait pourtant participé au bureau de la réunion de protestation, le 11 novembre 1926, à Brignoles, contre l’arrestation de Charles Gaou, François Perrin et Marius Magne. Il se maria à Brignoles en décembre 1926 et était alors indiqué comme « cultivateur ».
Aux élections municipales du 25 janvier 1931, Audibert figurait comme « sympathisant » sur la « liste rouge du Bloc ouvrier et paysan » conduite par Gaou. Sur 1 251 inscrits, il obtint 110 voix et 130 voix au tour suivant. De même, pour les élections municipales de 1935, il était comme « sympathisant » sur la liste du « Bloc ouvrier et paysan antifasciste ». « Ouvrier livreur », caractérisé par le sous-préfet comme « propriétaire », il obtint le 5 mai 1935, sur 1 416 inscrits, 286 voix et 467 voix au tour suivant. Il présida lors de la campagne électorale un meeting, salle des Ursulines.