AYOUT Ange, Louis, Marie

Né le 28 mars 1879 à Rennes (Ille-et-Vilaine), fils d’un « chaudronnier à la gare » et d’une ménagère, Ange Ayout, journalier, chaudronnier en cuivre puis marchand de vins, fut le premier secrétaire de la section communiste de Clichy-la-Garenne après la scission de Tours. Il l’était encore en 1924.

Il fut élu conseiller municipal communiste de Clichy (Seine) le 10 mai 1925 (3e sur 32) et le 5 mai 1929 (21e sur 34), sur la liste dirigée par Charles Auffray. L’Humanité du 24 avril 1924 le présentait comme ancien secrétaire de la section communiste de Clichy. Il était, en 1930, vice-président du club sportif La Prolétarienne et un des animateurs de la Socité amicale et mutualiste des Bretons de Clichy ; cette même année sa fille (Madeleine, née 1913, sténo-dactylo) fut élue Muse des Bretons de Clichy. Lorsque survint fin 1929 le conflit entre le maire et le Parti communiste, il suivit Auffray au POP puis au PUP avec la majorité du conseil. C’est lui qui présida la conférence publique du PUP qui rassembla 150 auditeurs le 21 avril 1931.

Marié à le 29 février 1908 à Puteaux avec une blanchisseuse originaire des Côtes-du-Nord, il mourut en cours de mandat le 3 octobre 1931 à Puteaux. Sous le titre « Clichy ouvrier en deuil », Le Prolétaire de Clichy salua « le vieux pionnier des luttes ouvrières [...] son sort le préoccupait beaucoup moins que celui des ouvriers qui l’entouraient et dont il était le chef ».

Ses enfants étaient nés à Paris XIIe arr. en 1903, à Puteaux en 1903 et 1906, puis à Clichy en 1910, 1911. Sa veuve continua à exploiter leur café.