GAILLOT Émile

Émile Gaillot était le fils d’un sellier de Nevers. Ayant quitté la Nièvre, la famille Gaillot s’installa à Chartres (Eure-et-Loir). Émile était lui aussi sellier à Paris au moment de son recensement militaire. Engagé volontaire dans l’armée de mars 1896 à mars 1899, il retrouva ses parents à Chartres et s’y maria, en juin 1899, avec une lingère. S’il était noté « serrurier » à son mariage, Émile Gaillot changea très vite de métier pour devenir « monteur des téléphones » à partir de 1901.
Lors des grèves de mai 1909, de nombreux membres des PTT furent poursuivis : Émile Gaillot fut l’un d’entre eux.
Revenu dans sa ville natale après la Grande Guerre, Émile Gaillot poursuivit ses activités syndicales et devint membre de la commission administrative de la Bourse du Travail de Nevers en 1920-1921.
Adhérent à la SFIO, il se déclara hostile aux décisions du congrès de Tours. Après la scission de janvier 1921 dans la Nièvre, il fut l’un des membres actifs pour réorganiser la Fédération SFIO en étant membre de la Commission administrative avec Gustave Aubégny, Eugène Bondoux, Pierre Bouchard, Louis Franc, H. Gauthier, Louis Masson, Étienne Roussillon et Edmond Trimat. Avec Étienne Roussillon, il s’occupait également de l’administration de la coopérative L’Économie nivernaise.
Ancien secrétaire général adjoint du syndicat national des ouvriers des PTT, il signa un appel contre la scission syndicale dans Le Peuple du 13 février 1922.
En 1923, il quitta la Nièvre pour Alger où il fut chef d’équipe.