BESSY Claude

Né le 7 janvier 1844 à Saint-Romain-en-Jarez (Loire) ; cheminot ; communard, déporté en Nouvelle-Calédonie.

Célibataire, Claude Bessy était employé au chemin de fer de l’Est. De 1866 à 1870, il fut remplaçant au 83e régiment de ligne ; à sa sortie, il était caporal de 1re classe. Rappelé à la déclaration de guerre, il passa sergent instructeur au 3e bataillon de la Garde mobile du Puy-de-Dôme, le 21 août 1870, puis fut élu sous-lieutenant ; le 25 janvier 1871, il était condamné à trois ans de prison pour vol chez l’habitant.
L’insurrection du 18 mars 1871 lui rendit la liberté et il devint lieutenant au 270e bataillon fédéré. Vers le 16 mai, il quitta la Garde nationale et échappa longtemps aux poursuites ; le 20 septembre 1872, le 17e conseil de guerre le condamna par contumace à la déportation dans une enceinte fortifiée ; le 22 août 1873, le 3e conseil le condamnait à la même peine pour complicité d’assassinat ; il fut arrêté à Belfort le 14 octobre 1873 et, le chef d’assassinat écarté, le 3e conseil le condamna, le 7 janvier 1874, à la déportation dans une enceinte fortifiée, peine commuée en déportation simple en août 1874. Il arriva à Nouméa le 4 janvier 1875. Amnistié en 1879, il rentra par le Var.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article919, notice BESSY Claude, version mise en ligne le 30 juin 2008, dernière modification le 15 novembre 2018.

SOURCES : Arch. Nat., BB 24/806. — Arch. Min. Guerre, 3e conseil, n° 1408. — Arch. PPo., listes de contumaces. — Note de Louis Bretonnière.

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