GÉRARD André, Albert

Domicilié à Paris dans le XVe arr., A. Gérard travailla, jusqu’en 1936, chez Renault comme monteur. En 1936, il adhéra à la CGTU et au Parti communiste et devint délégué syndical, fut secrétaire de la cellule Benoît Frachon. Marié, père de deux enfants, il fut volontaire pour aller combattre en Espagne aux côtés des républicains espagnols, de fin 1937 à novembre 1938. Il appartint à la 2e compagnie de la 13e Brigade internationale puis à la 14e. Le syndicat lui aurait promis de verser à sa femme 10 francs par enfant mais celle-ci assure n’avoir rien reçu. Après son retour, A. Gérard demeura au chômage durant un mois, fit une période militaire, puis fut embauché à Aubervilliers où il milita à nouveau au Parti et à la CGT. Il adhéra à l’AVER en 1938.

Lors de la déclaration de guerre, en septembre 1939, il fut affecté spécial à Aubervilliers. Lorsqu’il revint après l’exode, il ne reprit pas son travail et se fit embaucher à Boulogne comme débardeur de péniches puis, en 1942, devint coltineur de viandes. C’est en transportant de la viande, qu’il fut mitraillé en 1944 et qu’il fut hospitalisé durant la libération de Paris.

Il habita Villeneuve-le-Roi (Val-de-Marne). Marié, il était père de deux jumeaux (un garçon et une fille nés en 1935).