GILLES Léon, Armand, Antoine

Par Jean-Jacques Doré

Né le 29 mai 1881 à Rouen (Seine-Inférieure, Seine-Maritime), mort à Oissel (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) le 6 ou 7 juillet 1925 ; charpentier en navires puis moniteur mécanicien ; secrétaire du syndicat CGT des Métaux de Rouen de 1910 à 1914 puis de 1917 à 1921 ; socialiste.

Léon GILLES Coll. Jean-Jacques Doré
Léon GILLES Coll. Jean-Jacques Doré

Fils d’un chaudronnier et d’une tisseuse, Léon Gilles, après une formation de charpentier en navire, effectua son service militaire de novembre 1903 à septembre 1905. Il fut l’un des fondateurs du syndicat CGT des Métaux de Rouen le 21 décembre 1908 et prit en charge le secrétariat de 1910 à 1914. A ce titre, il fut l"un des 60 délégués au congrès constitutif de l’Union départementale de Seine-Inférieure tenu au Havre (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) le 19 octobre 1913. Il suggéra à cette occasion de réunir un congrès tous deux ans et d"appliquer un siège tournant pour le bureau de l’UD. ; les deux propositions furent repoussées. Furent élus à l’issue du congrès Pierre Grandin (secrétaire), Albert Hodebourg (secrétaire adjoint), Émile Choix (trésorier), Fernand Capelier (trésorier adjoint) et Fernand Perrier (archiviste).

Également délégué au 2e congrès de Rouen le dimanche 22 mars 1914, Gilles fut mobilisé le 3 août, puis affecté à Rouen le 2 octobre 1916 au service des voies navigables.

En 1917, il redonna vie au syndicat des Métaux dont il fut secrétaire jusqu’en juin 1918 lorsqu’il donna sa démission après que l’assemblée générale eut refusé sa proposition d’augmentation des cotisations. Louis Leduc lui succéda mais quitta pour un temps l’agglomération rouennaise, ainsi Léon Gilles reprit du service en mars 1919 ; il était assisté de A. Bélanger (trésorier).

Il s’imposa alors comme l’un des soutiens les plus affirmés du bureau majoritaire de l’Union départementale, élu archiviste après 6e congrès tenu à Elbeuf (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) les 28 et 29 août 1920, il était entouré d’Edmond Dubois (secrétaire), d’Alfred Martin et Alphonse Le Bosquain (secrétaires adjoints), Émile Morel et Louis Leduc (trésorier adjoint). Il participa également à la direction de l’Union locale et de la Bourse du Travail de Rouen comme trésorier adjoint à partir de janvier 1921.

Léon Gilles cessa de militer à la CGT lorsque les minoritaires prirent le contrôle du syndicat des Métaux et des différentes Unions entre mars et juillet 1921.

Militant socialiste SFIO, Léon Gilles était membre de la Commission administrative fédérale entre 1917 et 1921 au moins et il fut présenté comme un des candidats possibles à la députation pour la Seine-Inférieure par le groupe socialiste SFIO d’Oissel (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) au cours d’une réunion tenue le 17 octobre 1919.

Père de trois enfants, Louis Legrain habita un temps 38 rue des Chartreux au Petit-Quevilly (Seine-Inférieure, Seine-Maritime) et mourut à Oissel le 6 ou 7 juillet 1925.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article93141, notice GILLES Léon, Armand, Antoine par Jean-Jacques Doré, version mise en ligne le 27 janvier 2021, dernière modification le 7 janvier 2021.

Par Jean-Jacques Doré

Léon GILLES Coll. Jean-Jacques Doré
Léon GILLES Coll. Jean-Jacques Doré

SOURCES : Arch. Nat. F7/13619, rapport du 20 octobre 1919. — Arch. Com. Rouen 7 F 3 Syndicats, Unions locales, affaires générales. — Bulletin du syndicat des Métaux de Rouen n° 3 et n° 6 — Le Réveil ouvrier n° 16 — Vérités novembre 1913 — Arch. Dép. Seine-Maritime 10 MP 1406 Syndicats 1911-1917, 10 MP 1408 Bureaux syndicaux 1918-1919, État civil, Registre matricule militaire.

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