VÉRITÉ Marcel

Serrurier aux ateliers de Châtillon en 1940, affecté spécial, Marcel Vérité fut signalé par la police comme militant de l’ex-Parti communiste. Visiteur de gare à l’Entretien de Montrouge (Seine) après la guerre et militant de la CGT, Marcel Vérité figura parmi les premiers signataires de l’appel lancé, au début de juillet 1947, par le Comité d’action syndicaliste en faveur de la création d’une nouvelle organisation syndicale. Il fut élu secrétaire provisoire du groupe CAS de Paris-Ouest-Rive gauche (Montparnasse), créé le 17 septembre suivant. Lors de la constitution, en janvier 1948, du syndicat FO de Paris-Montparnasse, il fut désigné au bureau de ce syndicat. En mars, lors de la constitution de l’Union Ouest, ses camarades l’élirent au poste de secrétaire de cette union, poste qu’il conserva jusqu’au congrès de 1954. Il devint secrétaire général adjoint de l’Union Ouest en mai 1954, puis secrétaire général en novembre 1955, à la suite de Henri Gang. Il assuma cette fonction jusqu’en juin 1961, date à laquelle il fut remplacé par René Aubin.
En mars 1966, il siégea au comité technique national MT au titre de la section régionale Ouest. Il participa en juin 1967 au congrès de l’Union Ouest, tenu à Issy-les-Moulineaux. Il partit en retraite au grade de visiteur de gare principal. Sa présence fut signalée lors de la conférence nationale des retraités de 1975.
Son fils, Marius Vérité, est né le 11 juin 1928 à Tours (Indre-et-Loire). Il fut secrétaire du syndicat de Trappes de 1957 à 1972 et secrétaire général de l’Union régionale des cheminots FO de Paris-Montparnasse de 1975 à 1979.