Militant du syndicat CGT des métallurgistes de Decazeville (Aveyron), A. Girou entra en conflit avec le secrétaire Verdier* au début de 1918. Le patronat ayant refusé de recevoir Verdier qui ne travaillait plus à l’usine, Girou se montra hostile au mouvement de grève lancé pour la reconnaissance du syndicat, avec Verdier à sa tête, qu’il accusait de conduire le syndicat à sa perte. Il qualifiait ainsi Verdier dans l’Éclaireur du 10 août 1918 : « Un jeune éphèbe, tard venu parmi nous, qui avait acquis une certaine popularité par ses paroles creuses et des mots vides de sens. » En février 1919, A. Girou était membre du syndicat des mécaniciens qui avait pour secrétaire Raygade*.
SOURCE : L’Éclaireur, 23 mars et 10 août 1918, 15 février 1919.