GLOZMAN B. (écrit aussi GLOSSMAN et GLASMANN

Militant syndicaliste et socialiste de la Seine.

D’origine russe, son frère était officier de l’Armée rouge, syndicaliste, Glossman, de retour de Moscou, justifia, lors d’une réunion du syndicat des Métaux de la Seine, en novembre 1921, l’attitude de Rosmer lors du Ier congrès de l’ISR.

Glozman présenta un rapport sur les « régies municipales et départementales » au XVe congrès de la Fédération du personnel des services publics (CGT), réuni en septembre 1927 à Toulouse.

Ami de Morizet qu’il avait accompagné en Russie et à qui il avait servi d’interprête, et responsable de la section socialiste SFIO de Boulogne-Billancourt (Seine), B. Glozman était le chef du garage municipal en 1935.

Devenu socialiste, il était, en 1936, membre de la commission exécutive de la SFIO.

En conflit avec certains adjoints, il partit travailler à Nice (Alpes-Maritimes) en 1937 mais resta en relations avec le maire, Morizet, qu’il conseillait sur la réorganisation de son ancien service.

Le IIe congrès du Parti communiste, réuni à Paris en octobre 1922, élut Glosmann (ou Glasmann) à la commission de contrôle. Il semble qu’il s’agisse du même militant.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article93550, notice GLOZMAN B. (écrit aussi GLOSSMAN et GLASMANN , version mise en ligne le 2 novembre 2010, dernière modification le 2 novembre 2010.

SOURCES : Arch. Com. Boulogne-Billancourt, correspondance de Morizet (1928-1941). — Le Peuple, 9-11 septembre 1927. — L’Humanité, 20 octobre 1922. — Arch. Nat. F7/13775, rapport du 6 novembre 1921. — A. Morizet, Chez Lénine et Trotsky, La Renaissance du Livre, 1922.

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