Par Maurice Moissonnier
Né le 8 mai 1892 à Courthézon (Vaucluse) ; cheminot ; militant syndicaliste ; militant socialiste puis communiste.
Fils d’un paysan radical-socialiste, Augustin Veysseire avait adhéré au Parti socialiste SFIO en 1911. Appelé sous les drapeaux le 1er octobre 1913, il ne devait revenir à la vie civile que le 19 août 1919. En septembre de cette année, il vota l’adhésion à la IIIe Internationale et, après le congrès de Tours, passa au Parti communiste. En 1923, il participa à la création de la cellule de Grigny (Rhône).
En 1932, Augustin Veysseire entra au PLM et, jusqu’en 1948, travailla au dépôt de Badan-triage ; il se fixa à Givors. Il milita à la CGTU jusqu’en décembre 1934, puis au syndicat unique des cheminots et enfin à la CGT réunifiée. Il remplit successivement les fonctions de délégué du personnel, secrétaire de la section technique des agents des trains et, enfin, de secrétaire du syndicat des cheminots de Badan. Il fut en outre un militant actif de l’Association républicaine des anciens combattants. En septembre 1939, il fut démis de ses fonctions par les responsables de l’Union départementale du Rhône dirigés par Marius Vivier-Merle*, pour avoir refusé de condamner le Pacte germano-soviétique.
En 1948, Augustin Veysseire partit à la retraite après avoir participé aux grandes grèves de 1947. Il avait été élu à la première municipalité communiste de Givors, dirigée par Camille Vallin.
Par Maurice Moissonnier
SOURCE : Réponses à un questionnaire biographique.