Né vers 1913 ; cheminot ; militant CGT, puis membre de la Fédération autonome des cadres.
René Viale milita à la CGT à partir de 1929. Après huit ans passées dans l’industrie privée, il entra au chemin de fer. Dès qu’il devint cadre, il prit une carte à la Fédération autonome des cadres, qui devint plus tard la Fédération maîtrise et cadres.
Il témoigna de son parcours syndical en 2001 : « J’étais à l’école professionnelle à Nîmes et nous avions, chaque semaine, une heure de cours d’éducation ouvrière. Dans le cadre de cette éducation nous avions une réunion hebdomadaire à la bourse du travail de Nîmes. Quand je suis rentré à l’usine, à seize ans, j’ai tout naturellement pris la carte CGT, qui était le syndicat à peu près unique dans la boîte.
Il ne faut pas être sectaire. Il y a toujours des points communs de revendications qui mènent à l’action commune. Je n’ai jamais bien apprécié les organisations catégorielles. »
En 2001, il avait « abandonné toute lutte active pour diverses raisons » mais participa encore, quand sa santé le lui permettait, aux manifestations de rues organisées par les syndicats.
SOURCE : Robert Mencherini, Jean Domenichino (avec la participation de David Lamoureux), Cheminots en Provence. Des voix de la mémoire aux voies de l’avenir (1830-2001), Paris, Éditions La Vie du Rail, 2001, p. 176-178 (photo).