GORCE Marguerite

Née le 22 mai 1912 à La Rochelle (Charente-Inférieure) ; secrétaire dactylographe ; militante communiste de la Charente-Inférieure et de la Vienne.

A dix-huit ans, Marguerite Gorce avait adhéré à la Ligue des femmes pour la paix et la liberté de Gabrielle Duchêne*, puis au Comité Amsterdam-Pleyel. Elle rejoignit les Jeunesses communistes en 1933 et le Parti communiste en 1934. Elle créa à La Rochelle le Comité des jeunes contre la guerre et le fascisme et le Comité mondial des femmes contre la guerre et le fascisme. Son action principale fut l’accueil des républicains espagnols arrivés par le port de La Pallice. Elle présidait également la section locale de l’Union des jeunes filles de France.

Marguerite Gorce fit partie des femmes qui jouèrent un grand rôle, fin 1939, dans la mise en place du Parti communiste clandestin. Son action se situa à La Rochelle jusqu’en novembre 1939 puis, de novembre 1939 à janvier 1940, à Poitiers. Son usine (l’usine Messier) partit à Oléron-Sainte-Marie où elle trouva le contact avec les militants communistes. En avril 1939, elle retourna à Poitiers où on lui demanda de remplacer Boulou, responsable communiste arrêté. Avec Marcelle Barjonnet, jeune professeur de philosophie à Poitiers et F. Wagner, elle réorganisa le mouvement communiste dans la Vienne. Embauchée à la MAP de Saint-Denis, son activité clandestine se poursuivit dans la région parisienne. Animatrice du Comité des femmes du XIXe arr., elle en était secrétaire à la Libération de Paris. Elle avait épousé Armand Gorce*.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article93749, notice GORCE Marguerite , version mise en ligne le 2 novembre 2010, dernière modification le 2 novembre 2010.

SOURCES : : Lettre de Josette Dumeix, septembre 1988.

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