VIEU Jean [VIEU Georges, Jean]

Issu d’une famille de trois enfants, Jean Vieu est le fils d’un chaudronnier [zingueur au moment de la naissance] à l’Arsenal de Tarbes et d’une giletière. Entré comme apprenti au centre d’apprentissage du dépôt de Tarbes en septembre 1943, il devint mineur ouvrier en 1946, ouvrier en 1947, élève conducteur en 1953, conducteur en 1958, puis termina sa carrière comme conducteur principal à partir de 1975.

Adhérent de la CGT à partir de 1949, il fit partie du conseil syndical de Tarbes à partir de 1953. En 1957, il devint secrétaire du comité technique des agents de conduite du secteur de Tarbes. Il assuma, à partir de 1965, le secrétariat du syndicat de Tarbes puis, à partir de 1972, fut membre du bureau du secteur de Toulouse. Il siégea également à la commission administrative de l’UD CGT des Hautes-Pyrénées, tout en assumant plusieurs délégations du personnel au cours de son parcours syndical.

Mais Jean Vieu fut également un militant politique. Membre du PCF depuis 1956, il fit partie du bureau fédéral et du comité fédéral du PCF de son département de 1968 à 1999. Il fit également partie du comité régional Midi-Pyrénées.

Élu conseiller municipal de Tarbes et président du groupe communiste, il fut premier adjoint au maire de Tarbes de 1983 à 1995, puis deuxième adjoint de 1995 à 2001 au côté de Raymond Erraçarret. Candidat sans succès en 1973, élu conseiller général des Hautes-Pyrénées de 1976 à 1994, il en assuma la vice-présidence. Il fut également vice-président du conseil régional Midi-Pyrénées de 1983 à 1985. À quatre reprises, il fut candidat du PCF aux élections législatives. Il devint aussi conseiller régional, de 1983 à 1985.

Marié en mars 1956 à Tarbes avec Pierrette Camousseigt, enseignante, Jean Vieu est père de deux filles.

Sa fille Marie-Pierre Vieu, est une dirigeante du Parti communiste. Il avait une autre fille, Cathy.

Raymond Erraçarret, se souvient « d’un homme élégant, sobre et discret, qui n’aimait pas vraiment les affrontements, mais qui restait très solide sur ses convictions ».