GUIADER Émile, Alain

Né le 28 octobre 1900 à Saint-Pierre-Quilbignon (Finistère) ; contrôleur des Douanes de Rouen (Seine-Inférieure) ; militant syndicaliste de Seine-Inférieure puis national.

De 1928 à 1930, Émile Guiader fut secrétaire du syndicat CGT des Douanes sédentaires de Rouen. En 1928, il était assisté au bureau syndical de Genouvrier, élu avec 39 voix, d’Audrezet, 38 voix, de Guillouet, 38 voix et de Cochery, 37 voix (Émile Guiader avait lui-même recueilli 38 voix).

Secrétaire de la sous-section de Rouen de la Fédération nationale des syndicats de Fonctionnaires, Émile Guiader organisa, en 1927, un comité provisoire du Cartel des fonctionnaires confédérés. Le 3 novembre 1927, lorsque le comité provisoire devint Cartel des fonctionnaires de Rouen, il en fut élu secrétaire. Archiviste de l’Union départementale confédérée à partir de juin 1928, il fut élu l’année suivante secrétaire de la section départementale de la Fédération nationale des Syndicats de fonctionnaires. Émile Guiader quitta Rouen au début de l’année 1930.

Domicilié à Vincennes, il devint alors un des militants syndicalistes réformistes les plus actifs parmi les agents des Services financiers de Paris. Le 7 juillet 1930, il fut élu secrétaire général de la Fédération des Finances et secrétaire administratif du syndicat national des Agents de contrôle d’assiette et de perception des Douanes le 20 décembre de la même année. Et en septembre 1931, il entra à la Commission administrative de la Fédération générale des Fonctionnaires de la CGT. Sans qu’il soit adhérent, ses sympathies allaient au Parti socialiste SFIO. Toujours secrétaire de la Fédération des Finances en 1935, il fut élu en décembre 1936 secrétaire de la sous-Fédération des Finances à la FGF unifiée et occupa ce poste jusqu’à la guerre. Il compta parmi les premiers collaborateurs annoncés par Syndicats, le journal où se retrouvaient les anciens confédérés hostiles à la montée de l’influence communiste dans la nouvelle CGT, mais soutint cependant un autre texte que celui de ses amis au congrès de Nantes, à l’automne 1938, où il se retrouva avec les fidèles de la direction confédérale sur la motion dite « centriste ».

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article94009, notice GUIADER Émile, Alain , version mise en ligne le 2 novembre 2010, dernière modification le 2 novembre 2010.

SOURCES : Arch. Nat. F7/13713, Rouen, 25 février 1928. — Arch. Dép. Seine-Inférieure, 4 MP 2886. — Arch. PPo. 306. — C. Masse, La CGT à travers son quotidien, Le Peuple, 1934-1936, op. cit. — D. Stéphany, Le personnel de la CGT de 1936 à 1939, op. cit. — Mémoire de Maîtrise de J.-J. Doré.

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