VILAR Robert

Par René Gallissot

Né le 7 décembre 1928 à El Biar (Algérie), mort le 8 mai 2010 dans la banlieue toulousaine ; cheminot ; communiste d’Algérie.

Robert Vilar
Robert Vilar

Communiste de Sidi-Bel-Abbès (Algérie), Robert Vilar participa au premier Festival mondial de la jeunesse à Prague en 1947. Il devint secrétaire de la section du PCA de la ville en août 1949 ; alors qu’il avait à peine une vingtaine d’années. Il prononça l’hommage à Staline en décembre 1949 pour le soixante-dixième anniversaire du « père des peuples », et celui de Maurice Thorez « fils du peuple », pour son cinquantième anniversaire en avril 1950.

À sa constitution en 1952, il devint secrétaire de la Région de Sidi-Bel-Abbès du PCA. En 1953, comme Pierre Gaillardo et Claude Ouazana, il subit une perquisition menée par les inspecteurs de la Surveillance du territoire sur Commission rogatoire du parquet de Paris. Il s’effaça en 1955. Son frère, Antoine, conducteur de locomotive du dépôt de chemin de fer, lui aussi communiste, joua un rôle très important parmi les cheminots et continua à être actif et « sûr » au PCA clandestin après 1955.

Il s’était marié le 13 février 1960 à Oran avec Suzanne Bordenave. Le couple eut deux enfants.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article9414, notice VILAR Robert par René Gallissot, version mise en ligne le 17 mai 2010, dernière modification le 14 octobre 2020.

Par René Gallissot

Robert Vilar
Robert Vilar
Robert Vilar
Robert Vilar

SOURCES : Liberté, 1949 et 1950. — Interview de R. Justrabo dans J. Delorme, Documents et recherches pour l’histoire du mouvement communiste à Sidi-Bel-Abbès, mémoire de maîtrise, Université de Paris 8, 1985. — Renseignements communiqués par son fils, Paul Vilar.

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