GUYARD Albert, Claude

Fils d’un ciseleur et d’une couturière qui habitaient 85 rue du Chemin-Vert. Sa mère, après la mort de son père, exerça la profession de couturière et habita rue Montmartre. Ouvrier électricien, Guyard se maria à Saint-Ouen (Seine), en septembre 1921, avec une employée de commerce, originaire du Loir-et-Cher, qui devint journalière. Ils habitaient dans le XVe arrondissement, Place Beaugrenelle, à la naissance de leur fille en 1922. Ils vinrent ensuite demeurer à Châtenay-Malabry (Seine), 10, rue de l’Église où leur fils naquit en juillet 1924. Guyard travaillait, selon le recensement, comme électricien, dans l’entreprise de chauffage Oine dont le directeur était André Guichemerre*. En outre, il tenait un petit atelier de chauffage central et effectuait des travaux d’électricité. Avec Batas*, il loua, en août 1925, à la Muse de Châtenay, la salle de la Route de Versailles pour des projections cinématographiques le samedi.

Socialiste SFIO, candidat sur la liste d’entente républicaine et socialiste aux élections municipales de 1929, Guyard obtint, le 5 mai, 311 voix, sur 774 inscrits et 689 votants.

À nouveau candidat sur la liste sortante en 1935, Guyard obtint 349 voix sur 953 inscrits et 840 votants, le 5 mai, et ne fut pas élu, au deuxième tour, avec 417 voix sur 855 votants.

Pour les élections municipales du 19 octobre 1947 Guyard, sur la liste socialiste SFIO et d’action municipale républicaine, obtint 866 voix et 3 signes préférentiels sur 5 083 inscrits et 3 992 votants.

Veuf, remarié à Paris (XVIIe arr.) en mars 1964, Guyard, retraité, mourut à Orsay (Essonne), le 12 mai 1970.