GUYON René

Né en 1891, ouvrier ébéniste, militant socialiste du XXe arr. de Paris, René Guyon semble avoir été délégué de la Fédération de la Seine au congrès de Tours (décembre 1920) au titre de la motion Cachin*-Frossard*, mais il ne se rendit pas à Tours (à moins qu’il y ait confusion avec Pierre Guillon, secrétaire de la section socialiste des originaires de la Creuse à Paris et délégué de la Seine à Tours). Membre du Parti communiste, il signa la déclaration de tendance Renoult-Dondicol en novembre 1922. L’Humanité du 18 janvier 1923 annonça l’exclusion par le Comité directeur de quatre-vingt-six signataires de la déclaration du Comité de défense communiste. Il s’était opposé aux décisions du IVe congrès de l’Internationale communiste (5 novembre-5 décembre 1922). Guyon adhéra à l’Union socialiste communiste (USC), appartint au Comité central de ce groupement et, sous son étiquette, figura aux élections législatives du 11 mai 1924, sur la liste du Bloc de Travail (USC et Entente ouvrière) menée par le docteur Jamart dans le 2e secteur de la Seine. Cette liste obtint 4 221 voix de moyenne sur 197 144 inscrits, 171 927 votants et 168 595 suffrages exprimés. René Guyon mourut prématurément de maladie en avril 1926.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article94497, notice GUYON René , version mise en ligne le 2 novembre 2010, dernière modification le 2 novembre 2010.

SOURCES : Arch. Dép. Seine, D 2 M 2 n° 52. — Arch. Ass. Nat., résultats électoraux. — L’Humanité, 29 novembre 1920 et 18 janvier 1923. — Le Temps, 13 mai 1924. — L’Unité ouvrière, bulletin de l’USC, n° 23, 15 avril 1926.

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