HAMON André [Calvados]

André Hamon passa toute son enfance dans le XIXe arrondissement de Paris, dans un milieu de militants ouvriers (ses parents travaillaient pour le journal La Plèbe) qui devait influer de façon décisive sur sa vie.

Puis sa famille quitta la capitale pour la Normandie. Il passa quelques années à Brionne (Eure) où il adhéra au Parti communiste en 1927. En 1930, il s’installa à Lisieux (Calvados) et devint marchand forain sur les marchés de la région.

Après quelques années d’interruption, il reprit ses activités militantes au sein de la cellule de Lisieux, aux côtés d’Armand Étienne.

André Hamon participa largement aux événements du Front populaire, apporta fréquemment son concours financier à son parti et organisa l’accueil des réfugiés espagnols dans la région.

En 1937, il fut candidat du Parti communiste au conseil général (canton de Pont-l’Évêque) et entra au comité fédéral.

Il fut interné administrativement à la suite d’un arrêté du préfet du Calvados du 22 mai 1940. Il arriva, via le fort Saint-Nicolas (Marseille, Bouches-du-Rhône), avec d’autres internés déplacés à la suite des événements au camp de Chibron (commune de Signes, Var) le 13 septembre 1940. Il s’évada de ce camp le 16 octobre suivant et se cacha à Paris, puis regagna clandestinement le Calvados en 1943 où il participa à la Résistance dans les rangs du Front national.

Secrétaire du comité local de Libération en 1944-1945, André Hamon fut, sous la Quatrième République, la figure dominante du Parti communiste de Lisieux dont il fut conseiller municipal de 1947 à 1959.

Marié à Paris (XIXe arr.) le 5 décembre 1929, André Hamon se remaria à Paris (XIVe arr.) le 5 février 1948.