HARMAND-GELIN Léon

Aux élections municipales de novembre 1919, Léon Harmand-Gelin figurait sur la liste des « candidats ouvriers » présentés par la commission issue de l’Union locale des syndicats de Saint-Dizier.

Après les grèves de 1920, il fut secrétaire du syndicat des Métaux et secrétaire adjoint de l’UD en remplacement de Mary. Il signa, à la suite d’une assemblée générale des ouvriers métallurgistes de Saint-Dizier tenue le 22 août 1920, un ordre du jour dans lequel les ouvriers renouvelaient leur confiance à la CGT et lui donnaient mandat « de soutenir leurs revendications et de ne reculer devant aucun moyen pour les faire aboutir, protestent contre l’expulsion des délégués travaillistes anglais, adressent un salut fraternel aux camarades russes, désirent que l’amnistie soit pleine et entière et protestent contre le vote du conseil général de la Haute-Marne approuvant la politique d’agression du gouvernement ».

Le bureau du conseil d’administration ayant été reformé à l’issue du congrès de l’UD des syndicats de la Haute-Marne du 20 mars 1921, Harmand fut désigné comme secrétaire.

Il prit la parole après Claës à la réunion organisée à la Bourse du Travail de Saint-Dizier pour célébrer le Premier mai 1921 ; il exposa, en particulier, le programme de la CGT et protesta contre l’arrêt prononcé contre la CGT et les violations de la liberté individuelle.

Le 9 juillet 1921, il organisa, au nom du syndicat des Métaux, une grande réunion à la Bourse du Travail de Saint-Dizier, contre la vie chère et la baisse des salaires, réunion contrecarrée par le préfet qui avait interdit à l’un des orateurs, le professeur Guerrapin, d’y prendre la parole.