BIANCHINI Jean, Thomas

Par Jacques Girault

Né le 30 juillet 1892 à Sartène (Corse), tué au Trayas (Var) ; chef de train dans le Var ; syndicaliste CGTU puis CGT ; communiste

Fils d’un laboureur, Bianchini s’était marié à Marseille, en juin 1925. Chef de train à Toulon (Var), il habitait le quartier du Pont-de-Bois. Ancien de la CGTU, il fut élu à la commission exécutive de l’Union locale de la CGT, le 18 février 1936. Membre de la cellule communiste des cheminots, secrétaire du syndicat CGT des cheminots, lors du congrès de l’Union départementale CGT, les 23 et 24 juillet 1938, il défendit le cumul des mandats dans le cas de Pierre Semard. Le commissaire spécial de Toulon demanda son éloignement le 13 mars 1940. À la suite d’un arrêté d’internement administratif du préfet du Var du 21 juin 1940, il fut arrêté à la prison maritime et envoyé au centre de séjour surveillé de Chibron (près de Signes, Var). À la dissolution de ce camp, il fut évacué vers le camp de Saint-Sulpice-La-Pointe (Tarn), le 15 février 1941, et fut libéré le 3 avril 1942. Il fut tué au Trayas (Var).

Un autre Bianchini, ouvrier à l’Arsenal maritime, sympathisant communiste, fut élu comme membre de la Commission exécutive de l’Union locale de la CGT, les 24-25 avril 1937.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article949, notice BIANCHINI Jean, Thomas par Jacques Girault, version mise en ligne le 30 juin 2008, dernière modification le 7 septembre 2021.

Par Jacques Girault

SOURCES : Arch. Dép. Var, 4 M 54 ; 4 M 291 ; 3 Z 4.22. — Sources orales.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable