Par Claude Pennetier, Solofo Randrianja, mis à jour par Marie-Cécile Bouju
Né le 12 juillet 1901 à Grougis (Aisne), mort le 21 juin 1976 à Cosne-Cours-sur-Loire (Nièvre) ; correcteur d’imprimerie, employé à la mairie de Boulogne-sur-Seine puis employé limonadier ; syndicaliste CGTU de l’Alimentation ; militant communiste.
Fils d’Émile Hog, directeur d’école primaire, et de Léa née Ancelet, sans profession, Paul Hog fréquenta le lycée Janson de Sailly jusqu’au 1er bac, puis Louis le Grand jusqu’au 2e bac. Il se destinait à préparation de l’École nationale supérieure mais le militantisme lui fit renoncer. Il avait adhéré aux Jeunesses socialistes en 1918 et au Parti communiste en décembre 1920.
Il habitait, en 1924, 30 rue Fessart à Boulogne-sur-Seine (Seine) et travaillait au service d’architecture de la mairie de cette ville. Collaborateur du journal Clarté, il était secrétaire des Jeunesses communistes de Boulogne et membre de la commission exécutive de l’Association républicaine des anciens combattants (à moins que les rapports de police ne l’aient confondu avec Maurice Hog) depuis le 1er juillet 1923. Ami du leader du mouvement national malgache, Jean Ralaimongo, il fut gérant et rédacteur du premier journal de ce mouvement, édité à Paris, Le Libéré. Il fut admis au Syndicat des correcteurs le 1er janvier 1928 et à la FFTL le 1er janvier 1929.
La police signala sa présence au congrès ouvrier tenu, 33, rue de la Grange-aux-Belles les 4 et 5 juillet 1925. Devenu limonadier, il fut élu le 30 août 1926 membre du conseil d’administration du syndicat unitaire des travailleurs des Hôtels, Cafés, Restaurants et Bouillons et le 21 février 1927, membre de la commission exécutive de l’Union des syndicats de la Région parisienne. Il siégeait à la commission exécutive de la Fédération CGTU de l’Alimentation en mars 1929.
Mobilisé le 3 septembre 1939, il rentra dans ses foyers le 1er septembre 1940.
Il démissionna du Syndicat des correcteurs le 30 juin 1946, en raison d’un changement de situation.
Toujours célibataire, il vivait avec Valentine Roux, née le 13 juin 1898 à Valence (Drôme), fille de salle. La 12e section de la Fédération des Locataires de la Seine les avait fait emménager avec l’appui d’une dizaine de personnes, 76 rue de Charenton (XIIe arr.), sans l’assentiment de la propriétaire de l’immeuble mais avec la complicité de l’ancienne locataire. Il se maria le 3 mars 1934 à Clichy avec Julie, Mélanie Campah, dame de salle à la "Famille nouvelle".
Dans son autobiographie communiste d’institution, il rappelait qu’il avait participé à l’exclusion de Morizet*, maire de Boulogne. et avoir lutté contre Combat le sectarisme de Varagnat*.
Par Claude Pennetier, Solofo Randrianja, mis à jour par Marie-Cécile Bouju
SOURCES : RGASPI, 495 270 846, autobiographie, 09/05/1933. — Arch. Nat., F7/13090, F7/13584 et F7/13634. — Arch. PPo. 100. — SLOTFOM, série 1 carton 2 dossier 2 et série 111 carton 63. — Arch. IISG carte 113. - Bulletin officiel de l’Union (des syndicats CGTU de la Région parisienne), avril 1927. — État civil de Grougis.