WECK Maurice, Robert

Par Antoine Olivesi

Né le 19 décembre 1910 à Arles (Bouches-du-Rhône), mort le 3 janvier 1996 à Arles ; cheminot ; syndicaliste CGT ; communiste ; résistant.

Fils d’un carrossier et d’une couturière, Maurice Weck fit son apprentissage d’ajusteur aux chemins de fer, après avoir obtenu son certificat d’études primaires. Il adhéra aux Jeunesses communistes et en fut de 1928 à 1933 le secrétaire à Arles. Il rallia les rangs du Parti communiste en 1935 à La Seyne puis ceux de la CGT en 1936, faisant partie tout de suite du conseil syndical des cheminots.
Fait prisonnier, Maurice Weck s’évada à la fin de 1942 puis s’engagea dans les FFI. Après la Libération, il reprit ses activités syndicales et politiques. Délégué du personnel, membre du comité d’entreprise, il fut trésorier adjoint puis secrétaire de 1951 à 1959 de la cellule des cheminots et appartint aussi à la commission administrative de l’Union locale. À sa retraite, de 1967 à 1971, il assura le conseil juridique de l’UL.
Parallèlement, Maurice Weck fut membre du comité de section du PC de 1948 à 1977 et de son bureau pendant plusieurs années. Il fut secrétaire de cellule de 1960 à 1981. Il collaborait à La Marseillaise lors des campagnes électorales.
Marié une première fois à Arles en octobre 1912, il se remaria le 15 février 1943, à Arles, avec Alberte Gantial.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article9533, notice WECK Maurice, Robert par Antoine Olivesi, version mise en ligne le 30 juin 2008, dernière modification le 9 mars 2012.

Par Antoine Olivesi

SOURCES : Témoignage de l’intéressé.— Etat civil.

rebonds ?
Les rebonds proposent trois biographies choisies aléatoirement en fonction de similarités thématiques (dictionnaires), chronologiques (périodes), géographiques (département) et socioprofessionnelles.
Version imprimable