HUGONNOT Jean, Gilbert

Par Gérard Boëldieu

Né le 9 mars 1897 à Vuillecin (Doubs), mort le 27 octobre 1982 à Besançon (Doubs) ; professeur de lycée ; militant communiste ; résistant dans la Haute-Saône (pseudonyme « François »).

Aîné des quatre enfants (deux garçons et deux filles) de Séraphin, Xavier, Louis Armand Hugonnot, instituteur, et de Berthe, Adèle Grandgirard, institutrice, Jean Hugonnot poursuivit des études secondaires aux collèges de Baume-les-Dames et de Luxeuil puis au lycée de Besançon.

Le 8 août 1916, un mois après l’obtention du baccalauréat ès lettres, Jean Hugonnot (classe 1917) fut mobilisé au 23e régiment d’infanterie à Bourg-en-Bresse (Ain). Envoyé au front le 22 février 1917 comme simple soldat du 360e RI, il participa aux campagnes d’Alsace et des Vosges, à des combats sur la Somme, à la contre-offensive en Belgique. Le 10 octobre 1918, avec le grade de sergent et décoré de la Croix de Guerre avec étoile de bronze et citation à l’ordre de la brigade, il entra à l’école d’élèves-officiers d’Issoudun (Indre). À sa sortie, le 20 avril 1919, il fut affecté comme aspirant-interprète d’allemand au quartier général de la 8e Armée à Landau (Allemagne, Palatinat).

Démobilisé le 24 septembre 1919, Jean Hugonnot entama aussitôt des études supérieures à la faculté des lettres de Strasbourg, tout en étant répétiteur au collège de Bouxviller (Bas-Rhin) puis, à partir du début de 1921, à celui de Sélestat (Bas-Rhin). Licencié d’histoire et de géographie en octobre 1921, il resta encore cinq ans en poste à Sélestat, années entrecoupées par un bref passage, entre janvier et novembre 1922, au lycée de Haguenau (Bas-Rhin). En 1923, il accéda au grade de professeur de collège. De 1926 à 1929, il exerça au collège de Sarrebourg (Moselle). Pendant ces années d’enseignement en collège, Hugonnot passa à plusieurs reprises le concours de l’agrégation d’histoire et de géographie, glanant deux sous-admissibilités (en 1925 et 1926), une admissibilité (en 1928). En octobre 1929 il rejoignit à nouveau le lycée de Haguenau. L’année suivante, mis à la disposition du ministère de la Guerre, il fut, le 5 septembre 1930, à sa demande, nommé au Prytanée militaire. Dès son arrivée à La Flèche (Sarthe), il adhéra au Syndicat des professeurs de lycée (CGT). En novembre 1931, quelques mois après une nouvelle sous-admissibilité à l’agrégation d’histoire et de géographie, il fut promu professeur titulaire de lycée, et, en 1934, nommé officier d’académie.

De son année passée à Haguenau datent ses débuts dans le journalisme. Une étude signée de son nom sur « L’aménagement des chutes de Kembs, premier tronçon du canal d’Alsace » parut dans le quotidien Le Temps du 29 août 1930. Jusqu’en 1932, il collabora (son nom était suivi de son lieu d’enseignement) au quotidien financier, réputé influent, Le Capital, dirigé par Jules Perquel (1874-1955), syndic de la compagnie des agents de change, très lié aux milieux d’affaires coloniaux d’Afrique occidentale, compromis dans l’affaire Oustric à la fin des années 1920. Sur la situation politique, économique et sociale de divers pays, des contributions, de Hugonnot, souvent à partir de lectures, parfois d’observations sur place en Allemagne et Europe centrale, eurent un certain écho. De janvier 1933 à janvier 1937, il fut un des piliers de La Revue du Pacifique dirigée par Léon Archimbaud (1880-1944), député radical de la Drôme, auteur de La plus grande France (1928). Destinée aux « forces intellectuelles et morales » françaises, cette revue plaidait pour un renforcement de l’implantation politique, économique, culturelle, de la France en Extrême-Orient, dans le respect du pacte de Sécurité collective prôné par la Société des Nations, et s’efforçait de convaincre de l’importance du Pacifique, présenté comme le futur grand centre politique mondial. En juin 1935, sur Radio-Paris, Hugonnot prononça deux causeries : sur la situation des Indes Néerlandaises et sur les intérêts des grandes puissances occidentales dans le Pacifique. Il s’employa à convaincre l’opinion publique, jugée indifférente, que les colonies, pour lesquelles il souhaitait des réformes « humaines », constituaient une composante majeure du rayonnement et de la France et de son rang dans le monde. Sporadiquement, son nom figurait aux sommaires de La Revue d’économie politique, d’Affaires étrangères, du Journal des économistes, de Correspondance d’Orient. Aux environs de La Flèche, Hugonnot fut sollicité pour prononcer des conférences publiques : ainsi, en février 1934, par les Anciens Combattants et Mobilisés de Luché-Pringé qui venaient de constituer une Société de lectures et de conférences au sein de leur amicale. En 1936, avec d’anciens professeurs du Prytanée (René Clozier, Pierre George), il contribua au lancement de L’Information géographique, revue à finalité documentaire et pédagogique qu’il s’efforça de faire connaître aux instituteurs et professeurs sarthois.

En 1935, dans le contexte de la montée du Front Populaire, Jean Hugonnot adhéra au Parti communiste. Dans la Sarthe, il exerça les fonctions de secrétaire de la section de La Flèche et de secrétaire général des comités départementaux du mouvement “Paix et Liberté“. Au Secours populaire et aux Amis de l’URSS, qu’il rejoignit en 1936, il resta simple membre. Il ne suivit aucune école du Parti mais fut employé en 1937 comme instructeur dans une école régionale dirigée par Louis Monnereau. Auteur de pages sur l’Espagne parues dans la livraison du 1er octobre 1937 de Clarté, il participa aux actions de solidarité avec le peuple espagnol. Contre la remise en cause de la politique du Front populaire sous le gouvernement de Daladier, il présida la fédération fléchoise des comités de Front populaire (11 comités communaux). Au congrès de Paix et Liberté tenu à Paris le 11 novembre 1938, salle Pleyel, il présenta un rapport sur la question paysanne.

Arrêtés le 1er décembre 1938 dans un hôtel de La Flèche, deux soldats déserteurs, l’un d’un régiment de Besançon, l’autre d’un régiment de Tunis, tous les deux venant de Paris, s’avérèrent porteurs de tracts communistes et d’une photographie de Jean Hugonnot. À la police, ils déclarèrent être en relation avec ce dernier « depuis un certain temps ». S’en suivit, contre Hugonnot, une intense campagne de Jean Montigny, député de la Flèche (gauche radicale), opposant de la première heure au Front populaire, “munichois“ et, au nom de « la Rénovation nationale » qu’il prônait, prompt à exiger la dissolution du PC. À Hugonnot, dénoncé publiquement par lui comme « complice de la désertion » et professeur « indigne de donner son enseignement à des fils d’officiers qui, en majorité, se destinent à l’armée », Montigny reprocha en outre d’avoir, le 4 décembre, présidé à La Flèche un meeting au cours duquel les orateurs s’en prirent à Daladier, « le capitulard de Munich ». Dans une lettre à son inspecteur général, datée du 16 décembre, écrite à Paris, Hugonot nia avoir eu un seul instant la pensée de « se faire le complice de militaires capables de désertion ». Il argumenta en détaillant l’état de ses services de guerre et en affirmant qu’en huit ans d’enseignement il n’avait jamais porté atteinte au prestige du Prytanée : « les apparences en cette affaire me condamnent […] j’ai péché seulement par excès de confiance et de bonne foi ». Estimant n’avoir dans ces conditions aucun désir de se maintenir au Prytanée, il postula pour un lycée proche de Paris ou un grand lycée de province, afin de se remettre à la préparation de l’agrégation.

Le 3 janvier 1939, il fut nommé au lycée Pierre-Loti de Rochefort-sur-Mer (Charente-Inférieure). Le 9 mars, la Ligue des Droits de l’Homme de La Flèche, porta l’affaire devant les instances nationales de la LDH. Elle présenta Hugonnot, dont l’objectivité de l’enseignement était reconnue, comme victime d’un « abus de confiance » et dénonça le climat « si spécial » du Prytanée où les professeurs de gauche étaient facilement « débarqués ». Après avoir annoncé, le 19 mars, la convocation de Hugonnot par un juge d’instruction, la presse fléchoise n’évoqua plus l’affaire. Le 29 mars le secrétariat général de la LDH informa les militants de La Flèche qu’elle ne serait pas inscrite aux procès-verbaux du bureau national. Dans le dossier de la LDH figuraient l’avis en faveur d’une « mesure à prendre » transmis à Daladier, président du Conseil et ministre de la Guerre, par le général Gamelin, au vu du rapport du général Garnery, inspecteur général de l’infanterie, venu enquêter sur place, ainsi que celui du commandant du Prytanée préconisant de remettre Hugonnot à l’Éducation nationale, parce qu’en cas de guerre, écrivit-il, il fallait un loyalisme absolu.

Dans la biographie remplie pour le PCF le 29 juin 1946, Jean Hugonnot déclara avoir approuvé pleinement et entièrement le Pacte germano-soviétique. Mobilisé le 4 septembre 1939 comme lieutenant-commandant d’une compagnie au 444e régiment de Pionniers, formé à Saintes, il fut fait prisonniers, avec son unité, le 15 juin 1940, non loin de la ligne Maginot, dans le secteur Verdun-Bar-le-Duc. À l’oflag VIII G, à Weidenau (Haute-Silésie), il put établir un contact avec Jean Bernuchon, frère de Maria Rabaté, et des officiers « foncièrement républicains ». Il participa au développement d’un cercle d’études, dit « cercle laïque », qui « se donna comme tâche de réveiller et d’entretenir dans un milieu où la démoralisation initiale était extrême, un patriotisme conscient et un moral de combat », ainsi qu’à la naissance et à la vie de l’université du camp. Désigné à l’unanimité rédacteur et speaker quotidien du journal parlé du camp — « je le rédigeais chaque jour en utilisant soit des sources clandestines très rares au début, soit la presse allemande interprétée par lecture entre les lignes » — il remplit cette fonction, tout en assurant une conférence de presse hebdomadaire, jusqu’à l’arrivée du colonel Boiron, « pétainiste notoire », qui, doyen des officiers du camp, la lui retira, l’accusant de faire de la propagande communiste. Clandestinement, Hugonnot n’en continua pas moins à mener une action d’information, particulièrement auprès des ordonnances des officiers. Au titre d’Ancien Combattant de la Grande Guerre, il fut rapatrié le 25 août 1941.

Contrairement à son souhait, Jean Hugonnot ne put récupérer son poste au lycée de Rochefort, le préfet de Charente-Inférieure s’étant opposé fermement au retour d’un professeur dont le militantisme communiste était connu en ville et dont le comportement de propagandiste « pro-russe et communiste » dans son oflag venait de lui être révélé par son collègue d’Indre-et-Loire [Jean Chaigneau]. Nommé au lycée de Reims, après avoir été proposé pour le lycée Hoche à Versailles, Hugonnot n’y fut pas installé, une diminution de l’horaire en histoire-géographie n’ayant pas permis de dégager un poste. Le 6 novembre 1941 il fut mis à la disposition du Recteur de l’académie de Besançon qui l’affecta, à titre provisoire, au lycée Gérôme à Vesoul (Haute-Saône), alors démuni en professeurs d’histoire-géographie.

En mars 1943, un an après une opération d’urgence (hernie étranglée) qui nécessita des mois de repos, à son inspecteur général, Arthur Huby, Hugonnot confia, avoir « renoncé à toute activité de caractère politique ». À cette date, et depuis son arrivée à Vesoul, il n’avait aucun contact avec le PC. À la Libération, il revendiqua, pour cette période, une action de résistance intellectuelle, dans le cadre de son enseignement au lycée, auprès d’élèves-instituteurs, dont certains devinrent des Résistants de premier plan dans la région : Jean Reuchet, dit “Bara”, futur chef des FTPF, Gilbert Decaudin, André Schoeffler.

Le contact avec le PCF fut clandestinement renoué en juin 1943, à Besançon, lorsque Jules Didier, ancien secrétaire régional du PCF, le toucha au nom du Front national. Mais ce fut sans suite concrète immédiate.

Jean Hugonnot data de février 1944 (parfois selon lui : « fin 1943 ») son entrée dans la résistance active au plan départemental (pseudonyme “François”) après avoir été contacté par ses camarades Cazin (“lieutenant-colonel Jacques”) et Geoffroy, pour rejoindre le FN et les FTPF. Au FN, d’abord chargé de la propagande, il passa directeur politique de son journal clandestin, La Haute-Saône. Il rédigea des tracts clandestins et assura des liaisons avec des groupements de la région de Lure. Le 8 août 1944, Cazin lui confia la direction du FN dans la Haute-Saône, ce qui amena Hugonnot à avoir des contacts avec l’état-major départemental des FFI dans lesquels il s’engagea. Après la libération de la Haute-Saône (14 septembre 1944), avec le grade de chef de bataillon, il rejoignit en novembre 1944, avec l’aval de son administration universitaire, la direction de l’état-major FFI au ministère de la Guerre à Paris. Après l’amalgame FFI-Armée, il fut affecté au 2e Bureau, (section allemande) de l’état-major général de la guerre où il resta jusqu’à sa démobilisation, le 2 janvier 1946.

Dès son arrivée à Paris, Jean Hugonnot fut engagé à France d’abord, organe du Front National et des FTPF. Yves Moreau, rédacteur en chef, tout en conseillant à la direction du PCF de « suivre de près son travail afin qu’il ne commette pas de maladresses politiques », apprécia sa compétence en matière historique au point de ne pas vouloir se séparer de lui quand, le 28 avril 1946, Hugonnot, en attente d’un nouveau congé qui tardait, fut placé attaché de presse au cabinet du ministre des Anciens combattants (Laurent Casanova). Dès lors, Hugonnot sembla bien avoir exercé ensemble les deux fonctions de journaliste et d’attaché de presse jusqu’au 18 décembre 1946.

Réintégré à sa demande (mai 1947) dans l’enseignement secondaire, après l’année scolaire 1947-1948 passée au lycée parisien Claude-Bernard, il fut nommé au lycée Marcelin-Berthelot, à Saint-Maur-des-Fossés, sa commune de résidence. Il y termina sa carrière en 1962. Dans ce poste, comme précédemment au Prytanée, il laissa le souvenir d’un professeur dont l’autorité auprès de grands élèves et dans des classes particulièrement nombreuses n’était pas toujours bien affirmée.

Après un reportage en Pologne pour le compte de France d’abord, en avril 1946, Hugonnot continua à s’intéresser à ce pays dans le cadre de l’association « Amitié Franco-Polonaise » dont il fut membre du bureau et un des animateurs de sa revue Peuples et Amis. Il appartint, chevalier en 1951 puis officier, à l’ordre polonais Polonia Restituta.

Pendant ses années au lycée de Saint-Maur puis pendant sa retraite, par ses écrits, Jean Hugonnot conforta sa réputation d’érudit, reconnue parmi les communistes dès la Libération. Ses principaux centres d’intérêt intellectuels furent alors la Résistance, le tourisme populaire, la géographie et l’histoire de sa province natale, la Franche-Comté. En mars 1947, avec Yves Moreau, Georges Beyer, Guy Serbat, il fit partie de la commission présidée par Charles Tillon , chargée de rédiger, en deux volumes, l’histoire de la résistance armée du PCF. Ce projet avorta consécutivement à la mise en accusation de Charles Tillon et d’André Marty. Hugonnot remit à l’Institut d’histoire du temps présent divers papiers (documents, correspondances) sur le mouvement des FTPF couvrant essentiellement les années 1943-1944 [cote ARC 041]. Dans son intervention du 29 octobre 1971 à l’Assemblée nationale en faveur du tourisme populaire, Virgile Barel se référa à un texte du « professeur Jean Hugonnot » paru dans la revue d’un comité d’entreprise de la région parisienne : il est nécessaire de « promouvoir un véritable tourisme culturel et éducatif, de faire du tourisme bien compris un puissant moyen d’éducation populaire ». Attaché à la Franche-Comté, Hugonnot fut, entre autres sociétés savantes locales, membre des “Amis de Louis Pergaud”. Par ailleurs, dès 1946, il fut membre de la Société robespierriste.

Hugonnot, commandant de réserve, reçut la Légion d’honneur en 1952, à titre militaire. Dans la notice nécrologique parue dans l’Humanité du 29 novembre 1982, signalons une erreur relativement à son année d’adhésion au PCF qui, selon toutes les sources d’archives, écrites de sa main, consultées, fut 1935 et non 1927 comme indiqué. Il était l’un des proches de Georges Cogniot.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article95394, notice HUGONNOT Jean, Gilbert par Gérard Boëldieu, version mise en ligne le 2 novembre 2010, dernière modification le 4 juillet 2021.

Par Gérard Boëldieu

ŒUVRE : « L’aménagement des chutes de Kembs, premier tronçon du Canal d’Alsace », Le Temps, 29 août 1930. — Choix de contributions au Capital de 1930 à 1932 : sur la Grèce, la grève des mineurs en Angleterre, le Français vu de l’étranger, les révolutions sud-américaines, la conférence pan-hindoue, la Tunisie, les buts de la politique allemande en Europe centrale et orientale, la nouvelle Espagne, la question macédonienne. — Contributions à La Revue du Pacifique de 1932 à 1937 — «  L’Espagne, terre de contrastes », La Géographie, septembre-octobre 1933, p. 156 à 167. — P. George, F. Guillot, J. Hugonnot, Trois Rivières de Bocage (Mayenne, Sarthe, Loir), Éditions USHA, Aurillac, 1935. — « L’Irlande » ; « L’instruction visuelle aux États-Unis », in L’Information géographique, volume 1 n° 3, 1936, p. 110-111 et p. 119-120. — J. Hugonnot, R. Mangin, Les Vosges, Alpina, 1941. — « Les origines de la crise grecque », in Politique étrangère n° 1, 1946, 11e année, p. 71-94. — « La bataille de l’eau lourde et le rôle de Joliot-Curie », in Cahiers internationaux de la Résistance, n° 1, novembre 1959. — « Les journées d’août 1944 à Paris », Cahiers internationaux de la Résistance, mars 1961. — Gomulka W., Naegelen M-E., Iwaszkiewicz J., Hugonnot J., Les portes de la vie, les amants de marone, édité par Le Burin, 1966. — « Le tourisme éducatif en France, in Actes du 92e Congrès national des Sociétés Savantes, section de géographie, Strasbourg-Colmar, 1967, p. 299-308, Paris 1970. — “Le tourisme culturel à l’échelle d’une province : la Franche-Comté », in Actes du 93e Congrès des Sociétés Savantes, section, de géographie, Tours, 4-9 avril 1968. — « L’horlogerie comtoise : des origines, son évolution historique » in Actes du 99e Congrès national des Sociétés Savantes, Besançon, 1974, section Histoire moderne et contemporaine, t. 2, Paris, 1976. — Compte rendu de Wladimir Topentcharov, Boulgres et Cathares. Deux brasiers, une même flamme, Editions Seghers, Paris, 1971, in La Pensée, n° 158, juillet-août 1971, p. 143-145. — Diverses contributions au bulletin des “Amis de Louis Pergaud”. — Arch. dép. du Doubs : 138 J 8-12 Fonds Jean Charles (sous la cote 138 J 11, article de J. Hugonnot sur la Franche-Comté et Lucien Febvre s.d. (en rapport avec le conflit Lip).

SOURCES : Arch. nat. : F/17/ 27990 dossier de carrière, ministère de l’Éducation nationale. — Arch. dép. du Doubs : 1122 W 384 dossier de carrière, Rectorat de Besançon ; listes de recensement de Vaux et Chantegrue (1906) et de Bouclans (1911). — Arch. mairie de Vuillecin. — BDIC : archives de la LDH, dossier 451/2441. — Arch. comité national du PCF. — l’Humanité, 10 octobre 1937, 21 mai 1938, 11 novembre 1938 , 29 octobre 1982 (Notice nécrologique) – Le Temps, 27 novembre 1938, 11 décembre 1938 - Le Matin, 18 décembre 1938. — L’Ouest-Éclair, 18◊février 1934. — Presse fléchoise de 1938 et de 1939 : L’Écho du Loir et Le Journal fléchois. — L’Unité ouvrière et paysanne de la Sarthe, 16 mars 1938. — Robert Jarry, Les communistes au cœur des luttes des travailleurs sarthois (1920-1970), s.d., Le Mans, t 1 p 93. — Services éducatifs des archives départementales du Doubs, du Jura, de la Haute-Saône et du Territoire de Belfort, des archives municipales de de Montbéliard, de Saint-Claude et du Musée de la Résistance et de la la déportation de Besançon, La libération du territoire et le retour à la République (Le nom de Hugonnot est cité page 6). — Stéphane Courtois, « Le PCF historien du PCF dans la 2e Guerre Mondiale », Communisme, 1983/4 — Témoignage de Fabienne Rebérioux, ancienne élève du lycée Marcelin-Berthelot, Saint-Maur-des-Fossés. — Notes de Jacques Girault.

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