Par Jean-Luc Pinol
Né le 4 juillet 1902 à Paris de Claude et de Lebourgeois Suzanne, célibataire, Georges Jacquelard demeurait chez sa mère domiciliée 3 rue de Belleville à Paris (XIXe arr.). Polisseur sur métaux aux usines SNAP 30 rue de Sèvres à Boulogne-sur-Seine, Jacquelard était membre de la commission exécutive de l’Union unitaire des Travailleurs de la métallurgie de la région parisienne en 1929 et en 1930. Voir Blanc Marcel* et Bardin Abel*. Lors d’une réunion de la fraction communiste de l’Union, le 18 juin 1929, Jacquelard protesta contre l’éviction de deux secrétaires Lénard et Richard « on veut nous imposer Manguin et Courtade sans même nous consulter, je m’y oppose énergiquement. »
Georges Jacquelard signa, le 1er Mai 1930, le manifeste de l’Opposition unitaire qui critiquait la direction de la CGTU. Il participa, le 28 décembre 1930, à la conférence nationale de cette tendance syndicale, réunie à Paris, et fut élu à sa commission exécutive.
Jacquelard était membre du 1er rayon de la Région parisienne du Parti communiste.
Par Jean-Luc Pinol
SOURCES : Arch. Nat., F7/13771 et F7/13783. — Arch. PPo. 321, rapport de décembre 1930. — La Vérité, 2 et 9 janvier 1931.