JACQUES Julien

Par André Balent

Né le 29 janvier 1882 à Villeneuve-de-la-Rivière (Pyrénées-Orientales) ; instituteur ; militant syndicaliste et socialiste SFIO des Pyrénées-Orientales.

Julien Jacques fut longtemps en poste à Saint-Estève (Pyrénées-Orientales). Il travailla également à Alénya. En 1937, il était directeur de l’école Jean-Jacques Rousseau, rue Valette, à Perpignan (Pyrénées-Orientales). À la même date, il était domicilié dans cette ville, 3 rue de l’Incendie.

Il fut, avec Dalières, assesseur de l’assemblée générale de la section des Pyrénées-Orientales du SNI, réunie à Perpignan le 17 avril 1925. Cette assemblée décida l’entrée de la section du SNI dans l’Union départementale CGT des Pyrénées-Orientales (voir Gineste Pierre*, Gruat Victor*). En 1929, il fut membre suppléant du comité général de la Bourse du Travail de Perpignan.

Dans la Fédération SFIO des Pyrénées-Orientales, il soutint l’action de Jean Payra* dont il était l’ami. Après la mort de Jean Payra, il se rallia aux positions défendues, dans cette Fédération, par Louis Noguères*. Avant 1928, il fut secrétaire de la section SFIO d’Alénya.

En 1928 et 1929, il était secrétaire de la section socialiste SFIO de Perpignan. En 1928, il siégeait également à la commission administrative de la Fédération socialiste SFIO des Pyrénées-Orientales. Le comité fédéral réuni le 2 juin 1929 l’élut à la commission fédérale des conflits. Le congrès fédéral de la SFIO du 24 mai 1936 l’élut, sur la motion de Thuir (qui recueillit 138 mandats contre 118 à la Gauche révolutionnaire), membre titulaire de la commission des conflits. Il fut élu secrétaire adjoint de la section socialiste SFIO de Perpignan le 12 janvier 1937 (sans doute se confond-il avec Jean-François Jacques que le Socialiste des Pyrénées-Orientales des 1er avril et 15 juillet 1937 mentionnait dans ses colonnes, alors que le numéro du 21 janvier 1937 faisait état de l’élection de Julien Jacques au poste de secrétaire adjoint de section). À compter du 1er août 1937, il remplaça Jean Payra, décédé, comme membre titulaire de la commission administrative fédérale. Il fut à nouveau élu secrétaire adjoint de la section socialiste de Perpignan le 16 janvier 1939.

À la Libération, Julien Jacques fut juré à la Cour de justice des Pyrénées-Orientales constituée afin de juger les faits de collaboration. Il siégea, par exemple, à l’audience du 3 mars 1945.

Julien Jacques mourut après la guerre de 1939-1945. Il était le père de Sully Jacques*.

Pour citer cet article :
https://maitron.fr/spip.php?article96424, notice JACQUES Julien par André Balent, version mise en ligne le 2 novembre 2010, dernière modification le 31 mai 2015.

Par André Balent

SOURCES : Arch. dép. Pyrénées-Orientales 105 W 22. —Le Cri Catalan, années 1928-1929. — Le Cri socialiste, 28 mars 1931, 30 mai 1936. — Le Socialiste des Pyrénées-Orientales, 21 janvier 1937, 1er avril 1937, 15 juillet 1937, 27 janvier 1939. — L’Action syndicale, juin 1925, février 1929. — Annuaire-Guide des Pyrénées-Orientales, Chastanier et Alméras, Nîmes, 1937. — Interview de Fernand Cortale, Perpignan, 1974. — Interview de Marcel Maynéris, Perpignan, 2 juillet 1983.

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