Par René Gallissot
Né le 20 février 1889 à Fort-National (Algérie), mort le 2 avril 1961 à Tizi-Ouzou (Algérie) ; ingénieur-agriculteur ; militant socialiste d’Algérie ; conseiller municipal puis maire adjoint de Tizi-Ouzou, député (1945-1946).
Ingénieur, propriétaire foncier, citoyen français, Mohamed (Mohand en berbère) Achour, socialiste SFIO, fut élu en 1937 conseiller municipal puis maire adjoint de Tizi-Ouzou. Il participa au Congrès musulman en 1936 et se prononça en 1937 en faveur du projet Blum-Viollette qui promettait d’élargir très modestement l’accès des Algériens à la citoyenneté française mais qui, devant la protestation des colons, ne passa pas devant le Parlement français. M. Achour est élu en 1937 conseiller municipal de Tizi-Ouzou (Kabylie) ; il devient maire-adjoint.
Après 1945, il est député aux deux Assemblées Nationales constituantes françaises au titre du « collège musulman » (celui des Français indigènes non citoyens) ; il est le porte parole du groupe socialiste sur les questions relatives à l’Algérie. Il ne se présente pas aux élections législatives de novembre 1946. Il meurt à Tizi-Ouzou en 1961.
Par René Gallissot
SOURCES : Arch. d’Outre-Mer, dossier : partis politiques. — Parcours, n° 5, 1985. — DPF, t. I. — Notes d’A. Caudron.